La Reine des Neiges / 雪の女王 — w językach francuskim i japońskim. Strona 4

Francusko-japońska dwujęzyczna książka

Hans Christian Andersen

La Reine des Neiges

ハンス・クリスチャン・アンデルセン

雪の女王

« Halte ! dit la petite, je n’ai pas mes bottines ni mes gants fourrés. » Elle s’en apercevait au froid glacial qu’elle ressentait. Mais le renne n’osa pas revenir sur ses pas ; il galopa tout d’une traite jusqu’aux broussailles aux fruits rouges. Là il déposa Gerda et lui baisa la bouche ; de grosses larmes coulaient des yeux de la brave bête. Il repartit rapide comme le vent.

「ああ、あたしは、長ぐつをおいてきたわ。手ぶくろもおいてきてしまった。」と、ゲルダはさけびました。とたんに、ゲルダは身をきるようなさむさをかんじました。でも、となかいはけっしてとまろうとはしませんでした。それは赤い実みのなった木やぶのところへくるまで、いっさんばしりに、はしりつづけました。そして、そこでゲルダをおろして、くちのところにせっぷんしました。 大つぶの涙が、となかいの頬ほおを流れました。それから、となかいはまた、いっさんばしりに、はしっていってしまいました。

La voilà donc toute seule, la pauvre Gerda, sans souliers et sans gants, au milieu de ce terrible pays de Finnmarken, gelé de part en part.

かわいそうに、ゲルダは、くつもはかず、手ぶくろもはめずに、氷にとじられた、さびしいフィンマルケンのまっただなかに、ひとりとりのこされて立っていました。

Elle se mit à courir en avant aussi vite qu’elle put. Elle vit devant elle un régiment de flocons de neige. Ils ne tombaient pas du ciel, qui était clair et illuminé par l’aurore boréale.

ゲルダは、いっしょうけんめいかけだしました。すると、雪の大軍が、むこうからおしよせてきました。けれど、その雪は、空からふってくるのではありません。空は極光オーロラにてらされて、きらきらかがやいていました。

Ils couraient en ligne droite sur le sol, et plus ils approchaient, plus elle remarquait combien ils étaient gros.

雪は地面の上をまっすぐに走ってきて、ちかくにくればくるほど、形が大きくなりました。

Elle se souvint des flocons qu’elle avait autrefois examinés avec la loupe, et combien ils lui avaient paru grands et formés avec symétrie. Ceux-ci étaient bien plus énormes et terribles ; ils étaient doués de vie. C’étaient les avant-postes de l’armée de la Reine des Neiges.

ゲルダは、いつか虫めがねでのぞいたとき、雪のひとひらがどんなにか大きくみえたことを、まだおぼえていました。けれども、ここの雪はほんとうに、ずっと大きく、ずっとおそろしくみえました。この雪は生きていました。それは雪の女王の前哨ぜんしょうでした。

Les uns ressemblaient à des porcs-épics ; d’autres, à un nœud de serpents entrelacés, dardant leurs têtes de tous côtés ; d’autres avaient la figure de petits ours trapus, aux poils rebroussés. Tous étaient d’une blancheur éblouissante. Ils avançaient en bon ordre.

そして、ずいぶんへんてこな形をしていました。大きくてみにくい、やまあらしのようなものもいれば、かまくびをもたげて、とぐろをまいているへびのようなかっこうのもあり、毛のさかさにはえた、ふとった小ぐまににたものもありました。それはみんなまぶしいように、ぎらぎら白くひかりました。これこそ生きた雪の大軍でした。

Alors Gerda récita avec ferveur un Notre Père. Le froid était tel qu’elle pouvait voir sa propre haleine, qui, pendant qu’elle priait, sortait de sa bouche comme une bouffée de vapeur.

そこでゲルダは、いつもの主しゅの祈の「われらの父」をとなえました。さむさはとてもひどくて、ゲルダはじぶんのつくいきを見ることができました。それは、口からけむりのようにたちのぼりました。

Cette vapeur devint de plus en plus épaisse, et il s’en forma de petits anges qui, une fois qu’ils avaient touché terre, grandissaient à vue d’œil. Tous avaient des casques sur la tête ; ils étaient armés de lances et de boucliers.

そのいきはだんだんこくなって、やがてちいさい、きゃしゃな天使になりました。それが地びたにつくといっしょに、どんどん大きくなりました。天使たちはみな、かしらにはかぶとをいただき、手には楯たてとやりをもっていました。

Lorsque l’enfant eut achevé le Pater, il y en avait légion.

天使の数はだんだんふえるばかりでした。そして、ゲルダが主のおいのりをおわったときには、りっぱな天使軍の一たいが、ゲルダのぐるりをとりまいていました。

Ils attaquèrent les terribles flocons, et, avec leurs lances, les taillèrent en pièces, les fracassèrent en mille morceaux. La petite Gerda reprit tout son courage et marcha en avant.

天使たちはやりをふるって、おそろしい雪のへいたいをうちたおすと、みんなちりぢりになってしまいました。そこでゲルダは、ゆうきをだして、げんきよく進んで行くことができました。

Les anges lui caressaient les pieds et les mains pour que le froid ne les engourdît point. Elle approchait du palais de la Reine des Neiges.

天使たちは、ゲルダの手と足とをさすりました。するとゲルダは、前ほどさむさを感じなくなって、雪の女王のお城をめがけていそぎました。

Mais il faut à présent que nous sachions ce que faisait Kay. Il est certain qu’il ne pensait pas à Gerda, et que l’idée qu’elle fût là, tout près, était bien loin de lui.

ところで、カイは、あののち、どうしていたでしょう。それからまずお話をすすめましょう。カイは、まるでゲルダのことなど、おもってはいませんでした。だから、ゲルダが、雪の女王のごてんまできているなんて、どうして、ゆめにもおもわないことでした。

Septième histoire. Le palais de la Reine des Neiges

第七のお話。雪の女王のお城でのできごとと そののちのお話

Les murailles du château étaient faites de neige amassée par les vents, qui y avaient ensuite percé des portes et des fenêtres.

雪の女王のお城は、はげしくふきたまる雪が、そのままかべになり、窓や戸口は、身をきるような風で、できていました。

Il y avait plus d’une centaine de salles immenses. La plus grande avait une longueur de plusieurs milles. Elles étaient éclairées par les feux de l’aurore boréale. Tout y brillait et scintillait. Mais quel vide et quel froid !

そこには、百いじょうの広間が、じゅんにならんでいました。それはみんな雪のふきたまったものでした。いちばん大きな広間はなんマイルにもわたっていました。つよい極光オーロラがこの広間をもてらしていて、それはただもう、ばか大きく、がらんとしていて、いかにも氷のようにつめたく、ぎらぎらして見えました。

Jamais il ne se donnait de fêtes dans cette royale demeure. C’eût été chose facile que d’y convoquer pour un petit bal les ours blancs, qui, la tempête servant d’orchestre, auraient dansé des quadrilles dont la gravité décente eût été en harmonie avec la solennité du lieu. Jamais on ne laissait non plus entrer les renards blancs du voisinage ; jamais on ne permettait à leurs demoiselles de s’y réunir pour babiller et médire, comme cela se fait pourtant à la cour de bien des souverains. Non, tout était vaste et vide dans ce palais de la Reine des Neiges,

たのしみというものの、まるでないところでした。あらしが音楽をかなでて、ほっきょくぐまがあと足で立ちあがって、気どっておどるダンスの会もみられません。わかい白ぎつねの貴婦人きふじんのあいだに、ささやかなお茶ちゃの会かいがひらかれることもありません。雪の女王の広間は、ただもうがらんとして、だだっぴろく、そしてさむいばかりでした。

et la lumière des aurores boréales qui augmentait, qui diminuait, qui augmentait de nouveau, toujours dans les mêmes proportions, était froide elle-même.

極光のもえるのは、まことにきそく正しいので、いつがいちばん高いか、いつがいちばんひくいか、はっきり見ることができました。

Dans la plus immense des salles, on voyait un lac entièrement gelé, dont la glace était fendue en des milliers et des milliers de morceaux ; ces morceaux étaient tous absolument semblables l’un à l’autre. Quand la Reine des Neiges habitait le palais, elle trônait au milieu de cette nappe de glace, qu’elle appelait le seul vrai miroir de l’intelligence.

このはてしなく大きながらんとした雪の広間のまん中に、なん千万という数のかけらにわれてこおった、みずうみがありました。われたかけらは、ひとつひとつおなじ形をして、これがあつまって(「あつまって」は底本では「あっまって」]、りっぱな美術品になっていました。このみずうみのまん中に、お城にいるとき、雪の女王はすわっていました。そしてじぶんは理性りせいの鏡のなかにすわっているのだ(「いるのだ」は底本では「い のだ」)、この鏡ほどのものは、世界中さがしてもない、といっていました。

Le petit Kay était bleu et presque noir de froid. Il ne s’en apercevait pas. D’un baiser la Reine des Neiges lui avait enlevé le frisson ; et son cœur n’était-t-il pas d’ailleurs devenu de glace ?

カイはここにいて、さむさのため、まっ青に、というよりは、うす黒くなっていました。それでいて、カイはさむさを感じませんでした。というよりは、雪の女王がせっぷんして、カイのからだから、さむさをすいとってしまったからです。そしてカイのしんぞうは、氷のようになっていました。

Il avait dans les mains quelques-uns de ces morceaux de glace plats et réguliers dont la surface du lac était composée. Il les plaçait les uns à côté des autres en tout sens, comme lorsque nous jouons au jeu de patience. Il était absorbé dans ces combinaisons, et cherchait à obtenir les figures les plus singulières et les plus bizarres.

カイは、たいらな、いく枚かのうすい氷の板を、あっちこっちからはこんできて、いろいろにそれをくみあわせて、なにかつくろうとしていました。まるでわたしたちが、むずかしい漢字をくみ合わせるようでした。

Ce jeu s’appelait le grand jeu de l’intelligence, bien plus difficile que le casse-tête chinois. Ces figures hétéroclites, qui ne ressemblaient à rien de réel, lui paraissaient merveilleuses ; mais c’était à cause du grain de verre qu’il avait dans l’œil. Il composait, avec ces morceaux de glace, des lettres et parfois des mots entiers. Il cherchait en ce moment à composer le mot Éternité. Il s’y acharnait depuis longtemps déjà sans pouvoir y parvenir. La Reine des Neiges lui avait dit :

カイも、この上なく手のこんだ、みごとな形をつくりあげました。それは氷のちえあそびでした。カイの目には、これらのものの形はこのうえなくりっぱな、この世の中で一ばん(「ばん」は底本では「ぱん」)たいせつなもののようにみえました。それはカイの目にささった鏡のかけらのせいでした。カイは、形でひとつのことばをかきあらわそうとおもって、のこらずの氷の板をならべてみましたが、自分があらわしたいとおもうことば、すなわち、「永遠えいえん」ということばを、どうしてもつくりだすことはできませんでした。でも、女王はいっていました。

« Si tu peux former cette figure, tu seras ton propre maître ; je te donnerai la terre toute entière et une paire de patins neufs. »

「もしおまえに、その形をつくることがわかれば、からだも自由になるよ。そうしたら、わたしは世界ぜんたいと、あたらしいそりぐつを、いっそくあげよう。」

Il s’y prenait de toutes les façons, mais sans approcher de la réussite.

けれども、カイには、それができませんでした。

« Il me faut faire un tour dans les pays chauds, dit la Reine des Neiges. Il est temps d’aller surveiller les grands chaudrons. (Elle entendait par ces mots les volcans l’Etna et le Vésuve.) La neige de leurs cimes est peut-être fondue. »

「これから、わたしは、あたたかい国を、ざっとひとまわりしてこよう。」と、雪の女王はいいました。「ついでにそこの黒なべをのぞいてくる。」黒なべというのは、エトナとかヴェスヴィオとか、いろんな名の、火をはく山のことでした。「わたしはすこしばかり、それを白くしてやろう。ぶどうやレモンをおいしくするためにいいそうだから。」

Elle s’élança dans les airs. Kay resta seul dans la vaste salle de plusieurs milles carrés. Il était penché sur ses morceaux de glace, imaginant, combinant, ruminant comment il pourrait les agencer pour atteindre son but. Il était là, immobile, inerte ; on l’aurait cru gelé.

こういって、雪の女王は、とんでいってしまいました。そしてカイは、たったひとりぼっちで、なんマイルというひろさのある、氷の大広間のなかで、氷の板を見つめて、じっと考えこんでいました。もう、こちこちになって、おなかのなかの氷が、みしりみしりいうかとおもうほど、じっとうごかずにいました。それをみたら、たれも、カイはこおりついたなり、死んでしまったのだとおもったかもしれません。

En ce moment, la petite Gerda entrait par la grande porte du palais. Des vents terribles en défendaient l’accès. Gerda récita sa prière du soir, et les vents se calmèrent et s’assoupirent. L’enfant pénétra dans la grande salle ; elle aperçut Kay, le reconnut, vola vers lui en lui sautant au cou, le tint embrassé en s’écriant :

ちょうどそのとき、ゲルダは大きな門を通って、その大広間にはいってきました。そこには、身をきるような風が、ふきすさんでいましたが、ゲルダが、ゆうべのおいのりをあげると、ねむったように、しずかになってしまいました。そして、ゲルダは、いくつも、いくつも、さむい、がらんとしたひろまをぬけて、――とうとう、カイをみつけました。ゲルダは、カイをおぼえていました。で、いきなりカイのくびすじにとびついて、しっかりだきしめながら、

« Kay ! cher petit Kay, enfin je t’ai retrouvé ! »

「カイ、すきなカイ。ああ、あたしとうとう、みつけたわ。」と、さけびました。

Lui ne bougea pas, ne dit rien. Il restait là, roide comme un piquet, les yeux fichés sur ses morceaux de glace.

けれども、カイは身ゆるぎもしずに、じっとしゃちほこばったなり、つめたくなっていました。

Alors la petite Gerda pleura de chaudes larmes ; elles tombèrent sur la poitrine de Kay, pénétrèrent jusqu’à son cœur et en fondirent la glace, de sorte que le vilain éclat de verre fut emporté avec la glace dissoute.
Il leva la tête et la regarda. Gerda chanta, comme autrefois dans leur jardinet, le refrain du cantique :

そこで、ゲルダは、あつい涙を流して泣きました。それはカイのむねの上におちて、しんぞうのなかにまで、しみこんで行きました。そこにたまった氷をとかして、しんぞうの中の、鏡のかけらをなくなしてしまいました。カイは、ゲルダをみました。ゲルダはうたいました。

Les roses fleurissent et se fanent. Mais bientôt
Nous reverrons la Noël et l’Enfant Jésus.

「ばらのはな さきてはちりぬ
おさなごエス やがてあおがん」

Kay, à ce refrain, éclata en sanglots ; les larmes jaillirent de ses yeux et le débris de verre en sortit, de sorte qu’il reconnut Gerda et, transporté de joie, il s’écria :

すると、カイはわっと泣きだしました。カイが、あまりひどく泣いたものですから、ガラスのとげが、目からぽろりとぬけてでてしまいました。すぐとカイは、ゲルダがわかりました。そして、大よろこびで、こえをあげました。

« Chère petite Gerda, où es-tu restée si longtemps, et moi, où donc ai-je été ? »

「やあ、ゲルダちゃん、すきなゲルダちゃん。――いままでどこへいってたの、そしてまた、ぼくはどこにいたんだろう。」

Regardant autour de lui : « Dieu, qu’il fait froid ici ! dit-il, et quel vide affreux ! » Il se serra de toutes ses forces contre Gerda, qui riait et pleurait de plaisir de retrouver enfin son compagnon.

こういって、カイは、そこらをみまわしました。「ここは、ずいぶんさむいんだなあ。なんて大きくて、がらんとしているんだろうなあ。」

Ce groupe des deux enfants, qu’on eût pu nommer l’Amour protecteur et sauveur, offrait un si ravissant tableau, que les morceaux de glace se mirent à danser joyeusement, et, lorsqu’ils furent fatigués et se reposèrent, ils se trouvèrent figurer le mot Éternité, qui devait donner à Kay la liberté, la terre entière et des patins neufs.

こういって、カイは、ゲルダに、ひしととりつきました。ゲルダは、うれしまぎれに、泣いたり、わらったりしました。それがあまりたのしそうなので、氷の板きれまでが、はしゃいでおどりだしました。そして、おどりつかれてたおれてしまいました。そのたおれた形が、ひとりでに、ことばをつづっていました。それは、もしカイに、そのことばがつづれたら、カイは自由になれるし、そしてあたらしいそりぐつと、のこらずの世界をやろうと、雪の女王がいった、そのことばでした。

Gerda lui embrassa les joues, et elles redevinrent brillantes ; elle baisa les yeux, qui reprirent leur éclat, les mains et les pieds où la vie se ranima, et Kay fut de nouveau un jeune garçon plein de santé et de gaieté.

ゲルダは、カイのほおにせっぷんしました。みるみるそれはぽおっと赤くなりました。それからカイの目にもせっぷんしました。すると、それはゲルダの目のように、かがやきだしました。カイの手だの足だのにもせっぷんしました。これで、しっかりしてげんきになりました。

Ils n’attendirent pas la Reine des Neiges pour lui réclamer ce qu’elle avait promis. Ils laissèrent la figure qui attestait que Kay avait gagné sa liberté.

もうこうなれば、雪の女王がかえってきても、かまいません。だって、女王が、それができればゆるしてやるといったことばが、ぴかぴかひかる氷のもんじで、はっきりとそこにかかれていたからです。

Ils se prirent par la main et sortirent du palais. Ils parlaient de la grand’mère, de leur enfance et des roses du jardinet sur les toits. À leur approche, les vents s’apaisaient et le soleil apparaissait.

さて、そこでふたりは手をとりあって、その大きなお城からそとへでました。そして、うちのおばあさんの話だの、屋根の上のばらのことなどを、語りあいました。ふたりが行くさきざきには、風もふかず、お日さまの光がかがやきだしました。

Arrivés aux broussailles chargées de fruits rouges, ils trouvèrent le renne qui les attendait avec sa jeune femelle ; elle donna aux enfants de son bon lait chaud.

そして、赤い実みのなった、あの木やぶのあるところにきたとき、そこにもう、となかいがいて、ふたりをまっていました。そのとなかいは、もう一ぴきのわかいとなかいをつれていました。そして、このわかいほうは、ふくれた乳ぶさからふたりのこどもたちに、あたたかいおちちを出してのませてくれて、そのくちの上にせっぷんしました。

Puis, les deux braves bêtes les conduisirent chez la Finnoise, où ils se réchauffèrent bien, puis chez la Laponne, qui leur avait cousu des vêtements neufs et avait arrangé pour eux son traîneau.

それから二ひきのとなかいは、カイとゲルダをのせて、まずフィンランドの女のところへ行きました。そこでふたりは、あのあついへやで、じゅうぶんからだをあたためて、うちへかえる道をおしえてもらいました。それからこんどは、ラップランドの女のところへいきました。その女は、ふたりにあたらしい着物をつくってくれたり、そりをそろえてくれたりしました。

Elle les y installa et les conduisit elle-même jusqu’à la frontière de son pays, là où poussait la première verdure. Kay et Gerda prirent congé de la bonne Laponne et des deux rennes qui les avaient amenés jusque-là.

となかいと、もう一ぴきのとなかいとは、それなり、ふたりのそりについてはしって、国境くにざかいまでおくってきてくれました。そこでは、はじめて草の緑が(「が」は底本では「か」)もえだしていました。カイとゲルダとは、ここで、二ひきのとなかいと、ラップランドの女とにわかれました。
「さようなら。」と、みんなはいいました。

Les arbres avaient des bourgeons verts ; les oiseaux commençaient à gazouiller. Tout-à-coup, Gerda aperçut sur un cheval magnifique qu’elle reconnut (c’était celui qui était attelé au carrosse d’or), une jeune fille coiffée d’un bonnet rouge. Dans les fontes de la selle étaient des pistolets.

そして、はじめて、小鳥がさえずりだしました。森には、緑の草の芽が、いっぱいにふいていました。その森の中から、うつくしい馬にのった、わかいむすめが、赤いぴかぴかするぼうしをかぶり、くらにピストルを二ちょうさして、こちらにやってきました。ゲルダはその馬をしっていました。(それは、ゲルダの金きんの馬車をひっぱった馬であったからです。)

C’était la petite brigande. Elle en avait eu assez de la vie de la forêt. Elle était partie pour le Nord, avec le projet, si elle ne s’y plaisait pas, de visiter les autres contrées de l’univers.

そして、このむすめは、れいのおいはぎのこむすめでした。この女の子は、もう、うちにいるのがいやになって、北の国のほうへいってみたいとおもっていました。そしてもし、北の国が気にいらなかったら、どこかほかの国へいってみたいとおもっていました。

Elle reconnut aussitôt Gerda, qui aussitôt la reconnut. C’est cela qui fut une joie !

このむすめは、すぐにゲルダに気がつきました。ゲルダもまた、このむすめをみつけました。そして、もういちどあえたことを、心からよろこびました。

« Tu es un joli vagabond, dit à Kay la petite brigande. Je te demande un peu si tu mérites qu’on courre à cause de toi jusqu’au bout de la terre. »

「おまえさん、ぶらつきやのほうでは、たいしたおやぶんさんだよ。」と、そのむすめは、カイにいいました。「おまえさんのために、世界のはてまでもさがしにいってやるだけのねうちが、いったい、あったのかしら。」

Gerda lui caressa les joues, et, pour détourner la conversation, demanda ce qu’étaient devenus le prince et la princesse.

けれども、ゲルダは、そのむすめのほおを、かるくさすりながら、王子と王女とは、あののちどうなったかとききました。

« Ils voyagent à l’étranger, » répondit la fille des brigands.

「あの人たちは、外国へいってしまったのさ。」と、おいはぎのこむすめがこたえました。

« Et les corneilles ?

「それで、からすはどうして。」と、ゲルダはたずねました。

— Celle des bois est morte : l’autre porte le deuil et se lamente de son veuvage ; entre nous, ses plaintes ne sont que du babillage. Mais raconte-moi donc tes aventures et comment tu as rattrapé ce fugitif. »

「ああ、からすは死んでしまったよ。」と、むすめがいいました。「それでさ、おかみさんがらすも、やもめになって、黒い毛糸の喪章もしょうを足につけてね、ないてばかりいるっていうけれど、うわさだけだろう。さあ、こんどは、あれからどんな旅をしたか、どうしてカイちゃんをつかまえたか、話しておくれ。」

Gerda et Kay firent chacun leurs récits.

そこで、カイとゲルダとは、かわりあって、のこらずの話をしました。

« Schnipp, schnapp, schnoure, pourre, basseloure, » dit la petite brigande ; elle leur tendit la main, leur promettant de les visiter, si elle passait par leur ville.

「そこで、よろしく、ちんがらもんがらか、でも、まあうまくいって、よかったわ。」と、むすめはいいました。

Elle reprit ensuite son grand voyage. Kay et Gerda marchaient toujours la main dans la main ; le printemps se faisait magnifique, amenant la verdure et les fleurs. Un jour ils entendirent le son des cloches, et ils aperçurent les hautes tours de la grande ville où ils demeuraient.

そして、ふたりの手をとって、もしふたりのすんでいる町を通ることがあったら、きっとたずねようと、やくそくしました。それから、むすめは馬をとばして、ひろい世界へでて行きました。でも、カイとゲルダとは、手をとりあって、あるいていきました。いくほど、そこらが春めいてきて、花がさいて、青葉がしげりました。お寺の鐘かねがきこえて、おなじみの高い塔とうと、大きな町が見えてきました。それこそ、ふたりがすんでいた町でした。

Ils y entrèrent, montèrent l’escalier pour aller chez la grand’mère. Dans la chambre, tout était à la même place qu’autrefois. La pendule faisait toujours tic-tac ; mais en passant la porte, ils s’aperçurent qu’ils étaient devenus de grandes personnes.

そこでふたりは、おばあさまの家の戸口へいって、かいだんをあがって、へやへはいりました。そこではなにもかも、せんとかわっていませんでした。柱どけいが「カッチンカッチン」いって、針がまわっていました。けれど、その戸口をはいるとき、じぶんたちが、いつかもうおとなになっていることに気がつきました。

Les roses devant les mansardes étaient fleuries. Kay et Gerda s’assirent sur le banc, comme autrefois. Ils avaient oublié, comme un mauvais rêve, les froides splendeurs de la Reine des Neiges.

おもての屋根やねのといの上では、ばらの花がさいて、ひらいた窓から、うちのなかをのぞきこんでいました。そしてそこには、こどものいすがおいてありました。カイとゲルダとは、めいめいのいすにこしをかけて、手をにぎりあいました。ふたりはもう、あの雪の女王のお城のさむい、がらんとした、そうごんなけしきを、ただぼんやりと、おもくるしい夢のようにおもっていました。

La grand’mère était assise au soleil et lisait dans la Bible : « Si vous ne devenez pas comme des enfants, lisait-elle, vous n’entrerez pas dans le royaume de Dieu. »

おばあさまは、神さまの、うららかなお日さまの光をあびながら、「なんじら、もし、おさなごのごとくならずば、天国にいることをえじ。」と、高らかに聖書せいしょの一せつをよんでいました。

Kay et Gerda se regardèrent et comprirent le vieux refrain :

カイとゲルダとは、おたがいに、目と目を見あわせました。そして、

Les roses fleurissent et se fanent
Nous verrons bientôt l’Enfant Jésus.

「ばらのはな さきてはちりぬ
おさなごエス やがてあおがん」

Ils restèrent longtemps assis, se tenant par la main. Ils avaient grandi, et cependant ils étaient encore enfants, enfants par le cœur.

というさんび歌のいみが、にわかにはっきりとわかってきました。こうしてふたりは、からだこそ大きくなっても、やはりこどもで、心だけはこどものままで、そこにこしをかけていました。ちょうど夏でした。あたたかい、みめぐみあふれる夏でした。