French-Spanish bilingual book
— Bien loin au delà des bois de pins, répondit-il d’une voix basse et rêveuse, il y a un petit jardin. Là l’herbe pousse haute et drue; là se voient les grandes étoiles blanches de la ciguë; là le rossignol chante toute la nuit.
—Allá lejos, pasando el pinar —respondió él en voz baja y soñadora —, hay un jardincito. La hierba crece en él alta y espesa; allà pueden verse las grandes estrellas blancas de la cicuta, allà el ruiseñor canta toda la noche.
Toute la nuit il chante, et la lune de cristal glacé regarde par là , et l’yeuse étend ses bras de géant au-dessus des dormeurs.
Canta toda la noche, y la luna de cristal helado deja caer su mirada y el tejo extiende sus brazos de gigante sobre los durmientes.
Les yeux de Virginia furent troublés par les larmes, et elle se cacha la figure dans les mains.
Los ojos de Virginia se empañaron de lágrimas y sepultó la cara entre sus manos.
— Vous voulez parler du Jardin de la Mort, murmura-t-elle.
—Se refiere usted al jardĂn de la Muerte —murmurĂł —.
— Oui, de la Mort, cela doit être si beau! Se reposer dans la molle terre brune, pendant que les herbes se balancent au-dessus de votre tête, et écouter le silence! N’avoir pas d’hier, pas de lendemain. Oublier le temps, oublier la vie, être dans la paix.
—¡SĂ, de la muerte; ¡que debe ser hermosa! ¡Descansar en la blanda tierra oscura, mientras las hierbas se balancean encima de nuestra cabeza, y escuchar el silencio! No tener ni ayer ni mañana. Olvidarse del tiempo y de la vida; morir en paz.
Vous pouvez m’y aider, vous pouvez m’ouvrir toutes grandes les portes, de la Mort, car l’Amour vous accompagne toujours et l’Amour est plus fort que la Mort. Virginia trembla.
Usted puede ayudarme; usted puede abrirme de par en par las puertas de la muerte, porque el amor le acompaña a usted siempre, y el amor es más fuerte que la muerte.
Un frisson glacé la parcourut et pendant quelques instants régna le silence. Il lui semblait qu’elle était dans un rêve terrible.
Virginia temblĂł. Un estremecimiento helado recorriĂł todo su ser, y durante unos instantes hubo un gran silencio. ParecĂale vivir un sueño terrible.
Alors le Fantôme reprit la parole, d’une voix qui résonnait comme les soupirs du vent:
Entonces el fantasma hablĂł de nuevo con una voz que resonaba como los suspiros del viento:
— Avez-vous jamais lu la vieille prophétie sur les vitraux de la bibliothèque?
—¿Ha leĂdo usted alguna vez la antigua profecĂa que hay sobre las vidrieras de la biblioteca?
— Oh! souvent, s’écria la fillette, en levant les yeux, je la connais très bien.
—¡Oh, muchas veces! —exclamó la muchacha levantando los ojos —. La conozco muy bien.
Elle est peinte en curieuses lettres dorées, et elle est difficile à lire. Il n’y a que six vers:
Está pintada con unas curiosas letras doradas y se lee con dificultad. No tiene más que éstos seis versos:
Lorsqu’une jeune fille blonde saura amener
Sur les lèvres du pécheur une prière,
Quand l’amandier stérile portera des fruits
Et qu’une enfant laissera couler ses pleurs,
Alors toute la maison retrouvera le calme,
Et la paix rentrera dans Canterville.
Cuando una joven rubia logre hacer brotar
una oraciĂłn de los labios del pecador,
cuando el almendro estéril dé fruto
y una niña deje correr su llanto,
entonces, toda la casa recobrará la tranquilidad
y volverá la paz a Canterville.
Mais je ne sais pas ce que cela signifie.
Pero no sé lo que significan.
— Cela signifie que vous devez pleurer avec moi sur mes péchés, parce que moi je n’ai pas de larmes, que vous devez prier avec moi pour mon âme, parce que je n’ai point de foi et alors si vous avez toujours été douce, bonne et tendre, l’Ange de la Mort prendra pitié de moi.
—Significan que tiene usted que llorar conmigo mis pecados, porque no tengo lágrimas, y que tiene usted que rezar conmigo por mi alma, porque no tengo fe, y entonces, si ha sido usted siempre dulce, buena y cariñosa, el ángel de la muerte se apoderará de mĂ.
Vous verrez des êtres terribles dans les ténèbres, et des voix funestes murmureront à vos oreilles, mais ils ne pourront vous faire aucun mal, car contre la pureté d’une jeune enfant les puissances de l’Enfer ne sauraient prévaloir.
Verá usted seres terribles en las tinieblas y voces funestas murmurarán en sus oĂdos, pero no podrán hacerle ningĂşn daño, porque contra la pureza de una niña no pueden nada las potencias infernales.
Virginia ne répondit pas, et le Fantôme se tordit les mains dans la violence de son désespoir, tout en regardant la tête blonde qui se penchait. Soudain elle se redressa, très pâle, une lueur étrange dans les yeux.
Virginia no contestĂł, y el fantasma retorcĂase las manos en la violencia de su desesperaciĂłn, sin dejar de mirar la rubia cabeza inclinada. De pronto se irguiĂł la joven, muy pálida, con un fulgor en los ojos.
— Je n’ai pas peur, dit-elle d’une voix ferme, et je demanderai à l’Ange d’avoir pitié de vous.
—No tengo miedo —dijo con voz firme — y rogaré al ángel que se apiade de usted.
Il se leva de son siège, en poussant un faible cri de joie, prit la tête blonde entre ses mains avec une grâce qui rappelait le temps jadis, et la baisa.
LevantĂłse el fantasma de su asiento lanzando un dĂ©bil grito de alegrĂa, cogiĂł la blonda cabeza entre sus manos, con una gentileza que recordaba los tiempos pasados, y la besĂł.
Ses doigts étaient froids comme de la glace, et ses lèvres brûlantes comme du feu, mais Virginia ne faiblit pas, et il lui fit traverser la chambre sombre.
Sus dedos estaban frĂos como hielo y sus labios abrasaban como el fuego, pero Virginia no flaqueĂł; despuĂ©s la hizo atravesar la estancia sombrĂa.
Sur la tapisserie d’un vert fané étaient brodés de petits chasseurs.
Sobre el tapiz, de un verde apagado, estaban bordados unos pequeños cazadores.
Ils soufflaient dans leurs cors ornés de franges, et de leurs mains mignonnes, ils lui faisaient signe de reculer.
Soplaban en sus cuerpos adornados de flecos y con sus lindas manos hacĂanle gestos de que retrocediese.
— Reviens sur tes pas, petite Virginia. Va-t’en, va-t’en! criaient-ils. Mais le fantôme ne lui serrait que plus fort la main, et elle ferma les yeux pour ne pas les voir.
—Vuelve sobre tus pasos, Virginia. ¡Vete, vete! —gritaban. Pero el fantasma le apretaba en aquel momento la mano con más fuerza, y ella cerró los ojos para no verlos.
D’horribles animaux à queue de lézards; aux gros yeux saillants, clignotèrent aux angles de la cheminée sculptée et lui dirent à voix basse:
— Prends garde, petite Virginia, prends garde. Nous pourrons bien ne plus te revoir.
Mais le Fantôme ne fit que hâter le pas, et Virginia n’écouta rien.
Horribles animales de colas de lagarto y de ojazos saltones parpadearon maliciosamente en las esquinas de la chimenea, mientras le decĂan en voz baja:
—Ten cuidado, Virginia, ten cuidado. PodrĂamos no volver a verte.
Pero el fantasma apresurĂł el paso y Virginia no oyĂł nada.
Quand ils furent au bout de la pièce, il s’arrêta et murmura quelques mots qu’elle ne comprit pas.
Cuando llegaron al extremo de la estancia, el viejo se detuvo, murmurando unas palabras que ella no comprendiĂł.
Elle rouvrit les yeux et vit le mur se dissiper lentement comme un brouillard, et devant elle s’ouvrit une noire caverne.
VolviĂł Virginia a abrir los ojos y voy disiparse el muro lentamente, como una neblina, y abrirse ante ella una negra caverna.
Un âpre vent glacé les enveloppa, et elle sentit qu’on tirait sur ses vêtements.
Un áspero y helado viento les azotó, sintiendo la muchacha que la tiraban del vestido.
— Vite, vite, cria le Fantôme, ou il sera trop tard.
Et au même instant, la muraille se referma derrière eux, et la chambre aux tapisseries resta vide.
—De prisa, de prisa —gritó el fantasma —, o será demasiado tarde.
Y en el mismo momento, el muro se cerró de nuevo detrás de ellos y el salón de Tapices quedó desierto.
VI
Capitulo VI
Environ dix minutes après, la cloche sonna pour le thé, et Virginia ne descendit pas. Mrs Otis envoya un des laquais pour la chercher. Il ne tarda pas à revenir, en disant qu’il n’avait pu découvrir miss Virginia nulle part.
Diez minutos despuĂ©s sonĂł la campana para el tĂ© y Virginia no bajĂł. Mistress Otis enviĂł a uno de los criados a buscarla. No tardĂł en volver, diciendo que no habĂa podido descubrir a miss Virginia por ninguna parte.
Comme elle avait l’habitude d’aller tous les soirs dans le jardin cueillir des fleurs pour le dîner, Mrs Otis ne fut pas du tout inquiète. Mais six heures sonnèrent, Virginia ne reparaissait pas. Alors sa mère se sentit sérieusement agitée, et envoya les garçons à sa recherche, pendant qu’elle et M. Otis visitaient toutes les chambres de la maison.
Como la muchacha tenĂa la costumbre de ir todas las tardes al jardĂn a recoger flores para la cena, mistress Otis no se inquietĂł lo más leve. Pero sonaron las seis y Virginia no aparecĂa. Entonces su madre se sintiĂł seriamente intranquila y enviĂł a sus hijos en su busca, mientras ella y su marido recorrĂan todas las habitaciones de la casa.
À six heures et demie, les jumeaux revinrent et dirent qu’ils n’avaient trouvé nulle part trace de leur sœur.
A las seis y media volvieron los gemelos, diciendo que no habĂan encontrado huellas de su hermana por parte alguna.
Alors tous furent extrêmement émus, et personne ne savait que faire, quand M. Otis se rappela soudain que peu de jours auparavant, il avait permis à une bande de bohémiens de camper dans le parc.
Entonces se conmovieron todos extraordinariamente, y nadie sabĂa quĂ© hacer, cuando mĂster Otis recordĂł de repente que pocos dĂas antes habĂan permitido acampar en el parque de una tribu de gitanos.
En conséquence, il partit sur-le-champ pour le Blackfell-Hollow, accompagné de son fils aîné et de deux domestiques de ferme.
Asà es que salió inmediatamente para Blackfell-Hollow, acompañado de su hijo mayor y de dos de sus criados de la granja.
Le petit duc de Cheshire, qui était absolument fou d’inquiétude, demanda instamment à M. Otis de se joindre à lui, mais M. Otis s’y refusa, dans la crainte d’une bagarre.
El duquesito de Cheshire, completamente loco de inquietud, rogĂł con insistencia a mĂster Otis que lo dejase acompañarle, mas Ă©ste se negĂł temiendo algĂşn jaleo.
Mais quand il arriva à l’endroit en question, il vit que les bohémiens étaient partis. Il était évident qu’ils s’étaient hâtés de décamper, car leur feu brûlait encore, et il était resté des assiettes sur l’herbe.
Pero cuando llegĂł al sitio en cuestiĂłn vio que los gitanos se habĂan marchado. Se dieron prisa a huir, sin duda alguna, pues el fuego ardĂa todavĂa y quedaban platos sobre la hierba.
Après avoir envoyé Washington et les deux hommes battre les environs, il se dépêcha de rentrer, et expédia des télégrammes à tous les inspecteurs de police du comté en les priant de rechercher une jeune fille qui avait été enlevée par des chemineaux ou des bohémiens.
DespuĂ©s de mandar a Washington y a los dos hombres que registrasen los alrededores, se apresurĂł a regresar y enviĂł telegramas a todos los inspectores de PolicĂa del condado, rogándoles buscasen a una joven raptada por unos vagabundos o gitanos.
Puis il se fit amener son cheval, et après avoir insisté pour que sa femme et ses trois fils se missent à table, il partit avec un groom sur la route d’Ascot.
Luego hizo que le trajeran su caballo, y después de insistir para que su mujer y sus tres hijos se sentaran a la mesa, partió con un «groom» por el camino de Ascot.
Il avait fait à peine deux milles, qu’il entendit galoper derrière lui. Il se retourna, et vit le petit duc qui arrivait sur son poney, la figure toute rouge, la tête nue.
HabĂa recorrido apenas dos millas, cuando oyĂł un galope a su espalda. Se volviĂł, viendo al duquesito que llegaba en su «poney», con la cara sofocada y la cabeza descubierta.
— J’en suis terriblement fâché, lui dit le jeune homme d’une voix entrecoupée, mais il m’est impossible de manger, tant que Virginia est perdue.
—Lo siento muchĂsimo —le dijo el joven con voz entrecortada —, pero me es imposible comer mientras Virginia no aparezca.
Je vous en prie, ne vous fâchez pas contre moi. Si vous nous aviez permis de nous fiancer l’année dernière, ces ennuis ne seraient jamais arrivés. Vous ne me renverrez pas, n’est-ce pas? Je ne peux pas; je ne veux pas!
Se lo ruego: no se enfade conmigo. Si nos hubiera permitido casarnos el año Ăşltimo, no habrĂa pasado esto nunca. No me rechaza usted, Âżverdad? ¡No puedo ni quiero irme!
Le ministre ne put s’empêcher d’adresser un sourire à ce jeune et bel étourdi, et fut très touché du dévouement qu’il montrait à Virginia. Aussi se penchant sur son cheval, il lui caressa les épaules avec bonté, et lui dit:
— Eh bien, Cecil, puisque vous tenez à rester, il faudra bien que vous veniez avec moi, mais il faudra aussi que je vous trouve un chapeau à Ascot.
El ministro no pudo menos que dirigir una sonrisa a aquel mozo guapo y atolondrado, conmovidĂsimo ante la abnegaciĂłn que mostraba por Virginia. Inclinándose sobre su caballo, le acariciĂł los hombros bondadosamente, y le dijo:
—Pues bien, Cecil: ya que insiste usted en venir, no me queda más remedio que admitirle en mi compañĂa; pero, eso sĂ, tengo que comprarle un sombrero en Ascot.
— Au diable le chapeau! C’est Virginia que je veux! s’écria le petit duc en riant.
Puis ils galopèrent jusqu’à la gare.
—¡Al diablo sombreros! ¡Lo que quiero es Virginia! —exclamó el duquesito, riendo. Y acto seguido galoparon hasta la estación.
Là , M. Otis s’informa auprès du chef de gare, si on n’avait pas vu sur le quai de départ une personne répondant au signalement de Virginia, mais il ne put rien apprendre sur elle.
Una vez allĂ, mĂster Otis preguntĂł al jefe si no habĂan visto en el andĂ©n de salida a una joven cuyas señas correspondiesen con las de Virginia, pero no averiguĂł nada sobre ella.
Néanmoins le chef de gare lança des dépêches le long de la ligne, en amont et en aval, et lui promit qu’une surveillance minutieuse serait exercée. Ensuite, après avoir acheté un chapeau pour le petit duc chez un marchand de nouveautés qui se disposait à fermer boutique, M. Otis chevaucha jusqu’à Bexley, village situé à quatre milles plus loin, et qui, lui avait-on dit, était très fréquenté des bohémiens.
No obstante lo cual, el jefe de la estaciĂłn expidiĂł telegramas a las estaciones del trayecto, ascendentes y descendentes, y le prometiĂł ejercer una vigilancia minuciosa. En seguida, despuĂ©s de comprar un sombrero para el duquesito en una tienda de novedades que se disponĂa a cerrar, mĂster Otis cabalgĂł hasta Bexley, pueblo situado cuatro millas más allá, y que, segĂşn le dijeron, era muy frecuentado por los gitanos.
Quand on eut fait lever le garde champêtre, on ne put tirer de lui aucun renseignement. Aussi, après avoir traversé la place, les deux cavaliers reprirent le chemin de la maison, et rentrèrent à Canterville vers onze heures, le corps brisé de fatigue, et le cœur brisé d’inquiétude.
Hicieron levantarse al guarda rural, pero no pudieron conseguir ningún dato de él. Asà es que, después de atravesar la plaza, los dos jinetes tomaron otra vez el camino de casa, llegando a Canterville a eso de las once, rendidos de cansancio y con el corazón desgarrado por la inquietud.
Ils trouvèrent Washington et les jumeaux qui les attendaient au portail, avec des lanternes, car l’avenue était très sombre.
Se encontraron allà con Washington y los gemelos, esperándolos a la puerta con linternas, porque la avenida estaba muy oscura.
On n’avait pas découvert la moindre trace de Virginia.
No se habĂa descubierto la menor señal de Virginia.
Les bohémiens avaient été rattrapés sur la prairie de Brockley, mais elle ne se trouvait point avec eux. Ils avaient expliqué la hâte de leur départ en disant qu’ils s’étaient trompés sur le jour où devait se tenir la foire de Chorton, et que la crainte d’arriver trop tard les avait obligés à se dépêcher.
Los gitanos fueron alcanzados en el prado de Brockley, pero no estaba la joven entre ellos. Explicaron la prisa de su marcha, diciendo que habĂan equivocado el dĂa en que debĂa celebrarse la feria de Chorton y que el temor de llegar demasiado tarde les obligĂł a darse prisa.
En outre, ils avaient paru très désolés de la disparition de Virginia, car ils étaient très reconnaissants à M. Otis de leur avoir permis de camper dans son parc. Quatre d’entre eux étaient restés en arrière pour prendre part aux recherches.
Además, parecieron desconsolados por la desapariciĂłn de Virginia, pues estaban agradecidĂsimos a mĂster Otis por haberles permitido acampar en su parque. Cuatro de ellos de quedaron detrás para tomar parte en las pesquisas.
On avait vidé l’étang aux carpes. On avait fouillé le domaine dans tous les sens, mais on n’était arrivé à aucun résultat.
Se hizo vaciar el estanque de las carpas. Registraron la finca en todos los sentidos pero no consiguieron nada.
Il était évident que Virginia était perdue, au moins pour cette nuit, et ce fut avec un air de profond accablement que M. Otis, et les jeunes gens rentrèrent à la maison, suivis du groom qui conduisait en main le cheval et le poney.
Era evidente que Virginia estaba perdida, al menos por aquella noche, y fue con un aire de profundo abatimiento como entraron en casa mĂster Otis y los jĂłvenes, seguidos del «groom», que llevaba de las bridas al caballo y al «poney».
Dans le hall, ils trouvèrent le groupe des domestiques épouvantés. La pauvre Mrs Otis était étendue sur un sofa dans la bibliothèque, presque folle d’effroi et d’anxiété, et la vieille gouvernante lui baignait le front avec de l’eau de Cologne.
En el «hall» encontráronse con el grupo de criados, llenos de terror. La pobre mistress Otis estaba tumbada sobre un sofá de la biblioteca, casi loca de espanto y de ansiedad, y la vieja ama de gobierno le humedecĂa la frente con agua de colonia.
M. Otis insista aussitôt pour qu’elle mangeât un peu, et fit servir le souper pour tout le monde.
Fue una comida tristĂsima.
Ce fut un bien triste repas. On y parlait à peine, et les jumeaux eux-mêmes avaient l’air effarés, abasourdis, car ils aimaient beaucoup leur sœur.
No se hablaba apenas, y hasta los mismos gemelos parecĂan despavoridos y consternados, pues querĂan mucho a su hermana.
Lorsqu’on eut fini, M. Otis, malgré les supplications du petit duc, ordonna que tout le monde se couchât, en disant qu’on ne pourrait rien faire de plus cette nuit, que le lendemain matin il télégraphierait à Scotland-Yard, pour qu’on mît immédiatement à sa disposition quelques détectives.
Cuando terminaron, mĂster Otis, a pesar de los ruegos del duquesito, mandĂł que todo el mundo se acostase, ya que no podĂa hacer cosa alguna aquella noche; al dĂa siguiente telegrafiarĂa a Scotland Yard para que pusieran inmediatamente varios detectives a su disposiciĂłn.
Mais voici qu’au moment même où l’on sortait de la salle à manger, minuit sonna à l’horloge de la tour. À peine les vibrations du dernier coup étaient-elles éteintes qu’on entendit un craquement suivi d’un cri perçant. Un formidable roulement de tonnerre ébranla la maison. Une mélodie qui n’avait rien de terrestre flotta dans l’air. Un panneau se détacha bruyamment du haut de l’escalier, et sur le palier, bien pâle, presque blanche, apparut Virginia, tenant à la main une petite boîte.
Pero he aquĂ que en el preciso momento en que salĂan del comedor sonaron las doce en reloj de la torre. Apenas acababan de extinguirse las vibraciones de la Ăşltima campanada, cuando oyĂłse un crujido acompañado de un grito penetrante. Un trueno formidable bamboleĂł la casa, una melodĂa, que no tenĂa nada de terrenal, flotĂł en el aire. Un lienzo de la pared se despegĂł bruscamente en lo alto de la escalera, y sobre el rellano, muy pálida, casi blanca, apareciĂł Virginia, llevando en la mano una cajita.
Aussitôt tous de se précipiter vers elle. Mrs Otis la serra passionnément sur son cœur. Ce petit duc l’étouffa sous la violence de ses baisers, et les jumeaux exécutèrent une sauvage danse de guerre autour du groupe.
Inmediatamente se precipitaron todos hacia ella. Mistress Otis la estrechĂł apasionadamente contra su corazĂłn. El duquesito casi la ahogĂł con la violencia de sus besos, y los gemelos ejecutaron una danza de guerra salvaje alrededor del grupo.
— Grands dieux! Ma fille, où êtes-vous allée? dit M. Otis, assez en colère, parce qu’il se figurait qu’elle avait fait à tous une mauvaise farce.
—¡Ah…! ¡Hija mĂa! ÂżDĂłnde te habĂas metido? —dijo mĂster Otis, bastante enfadado, creyendo que les habĂa querido dar una broma a todos ellos—.
Cecil et moi, nous avons battu à cheval tout le pays, à votre recherche, et votre mère a failli mourir de frayeur. Il ne faudrait pas recommencer de ces mystifications-là .
Cecil y yo hemos registrado toda la comarca en busca tuya, y tu madre ha estado a punto de morirse de espanto. No vuelvas a dar bromitas de ese género a nadie.
— Excepté pour le fantôme! excepté pour le fantôme! crièrent les jumeaux en continuant leurs cabrioles.
—¡Menos al fantasma, menos al fantasma! —gritaron los gemelos, continuando sus cabriolas.
— Ma chérie, grâce à Dieu, vous voilà retrouvée, il ne faudra plus me quitter, murmurait Mrs Otis, en embrassant l’enfant qui tremblait, et en lissant ses cheveux d’or épars sur ses épaules.
—Hija mĂa querida, gracias a Dios que te hemos encontrado; ya no nos volveremos a separar —murmuraba mistress Otis, besando a la muchacha, toda trĂ©mula, y acariciando sus cabellos de oro, que se desparramaban sobre sus hombros.
— Papa, dit doucement Virginia, j’étais avec le fantôme. Il est mort. Il faudra que vous alliez le voir. Il a été très méchant, mais il s’est repenti sincèrement de tout ce qu’il avait fait, et avant de mourir il m’a donné cette boîte de beaux bijoux.
—Papá —dijo dulcemente Virginia—, estaba con el fantasma. Ha muerto ya. Es preciso que vayáis a verle. Fue muy malo, pero se ha arrepentido sinceramente de todo lo que habĂa hecho, y antes de morir me ha dado esta caja de hermosas joyas.
Toute la famille jeta sur elle un regard muet, effaré, mais elle avait l’air très grave, très sérieuse. Puis, se tournant, elle les précéda à travers l’ouverture de la muraille, et l’on descendit par un corridor secret. Washington suivait tenant une bougie allumée qu’il avait prise sur la table.
Toda la familia la contemplĂł muda y aterrada, pero ella tenĂa un aire muy solemne y muy serio. En seguida, dando media vuelta, les precediĂł a travĂ©s del hueco de la pared y bajaron a un corredor secreto. Washington los seguĂa llevando una vela encendida, que cogiĂł de la mesa.
Enfin, l’on parvint à une grande porte de chêne hérissée de gros clous.
Por fin, llegaron a una gran puerta de roble erizada de recios clavos.
Virginia la toucha. Elle tourna sur ses gonds énormes, et l’on se trouva dans une chambre étroite, basse, dont le plafond était en forme de voûte, et avec une toute petite fenêtre.
Virginia la tocĂł, y entonces la puerta girĂł sobre sus goznes enormes y se hallaron en una habitaciĂłn estrecha y baja, con el techo abovedado, y que tenĂa una ventanita.
Un grand anneau de fer était scellé dans le mur, et à cet anneau était enchaîné un grand squelette étendu de tout son long sur le sol dallé. Il avait l’air d’allonger ses doigts décharnés pour atteindre un plat et une cruche de forme antique, qui étaient placés de telle sorte qu’il ne pût y toucher.
Junto a una gran argolla de hierro empotrada en el muro, con la cual estaba encadenado, veĂase un largo esqueleto, extendido cuan largo era sobre las losas. ParecĂa estirar sus dedos descarnados, como intentando llegar a un plato y a un cántaro, de forma antigua, colocados de tal forma que no pudiese alcanzarlos.
Évidemment la cruche avait été remplie d’eau, car l’intérieur était tapissé de moisissure verte.
El cántaro habĂa estado lleno de agua, indudablemente, pues tenĂa su interior tapizado de moho verde.
Il ne restait plus sur le plat qu’un tas de poussière.
Sobre el plato no quedaba más que un montón de polvo.
Virginia s’agenouilla auprès du squelette, et joignant ses petites mains, se mit à prier en silence, pendant que la famille contemplait avec étonnement la tragédie terrible dont le secret venait de lui être révélé.
Virginia se arrodillĂł junto al esqueleto, y, uniendo sus manitas, se puso a rezar en silencio, mientras la familia contemplaba con asombro la horrible tragedia cuyo secreto acababa de ser revelado.
— Hallo! s’écria soudain l’un des jumeaux, qui était allé regarder par la fenêtre, pour tâcher de deviner dans quelle aile de la maison la chambre était située.
—¡Atiza! —exclamĂł de pronto uno de los gemelos, que habĂa ido a mirar por la ventanita, queriendo adivinar de quĂ© lado del edificio caĂa aquella habitaciĂłn—.
Hallo! le vieux amandier qui était desséché a fleuri. Je vois très bien les fleurs au clair de lune.
¡Atiza! El antiguo almendro, que estaba seco, ha florecido. Se ven admirablemente las hojas a la luz de la luna.
— Dieu lui a pardonné! dit gravement Virginia en se levant, et une magnifique lumière sembla éclairer sa figure.
—¡Dios le ha perdonado! —dijo gravemente Virginia, levantándose. Y un magnĂfico resplandor parecĂa iluminar su rostro.
— Quel ange vous êtes! s’écria le petit duc, en lui passant les bras autour du cou, et en l’embrassant.
—¡Eres un ángel! —exclamó el duquesito, ciñéndole el cuello con sus brazos y besándola.
VII
Capitulo VII
Quatre jours après ces curieux événements, vers onze heures du soir, un cortège funéraire sortit de Canterville-Chase.
Cuatro dĂas despuĂ©s de estos curiosos sucesos, a eso de las once de la noche, salĂa un fĂşnebre cortejo de Canterville-House.
Le char était traîné par huit chevaux noirs, dont chacun avait la tête ornée d’un gros panache de plumes d’autruche qui se balançait. Le cercueil de plomb était recouvert d’un riche linceul de pourpre, sur lequel étaient brodées en or les armoiries des Canterville.
El carro iba arrastrado por ocho caballos negros, cada uno de los cuales llevaba adornada la cabeza con un gran penacho de plumas de avestruz, que se balanceaban. La caja, de plomo, iba cubierta con un rico paño de púrpura, sobre el cual estaban bordadas en oro las armas de los Canterville.
De chaque côté du char et des voitures marchaient les domestiques, portant des torches allumées. Tout ce défilé avait un air grandiose et impressionnant.
A cada lado del carro y de los coches marchaban los criados llevando antorchas encendidas. Toda aquella comitiva tenĂa un aspecto grandioso e impresionante.
Lord Canterville menait le deuil; il était venu du pays de Galles tout exprès pour assister à l’enterrement et il occupait la première voiture avec la petite Virginia.
Lord Canterville presidĂa el duelo; habĂa venido del paĂs de Gales expresamente para asistir al entierro, y ocupaba el primer coche, con la pequeña Virginia.
Puis, venaient le ministre des États-unis et sa femme, puis Washington et les trois jeunes garçons. Dans la dernière voiture était Mrs Umney.
Después iban el ministro de los Estados Unidos y su esposa, y detrás, Washington y los dos muchachos. En el último coche iba mistress Umney.
Il avait paru évident à tout le monde, qu’après avoir été apeurée par le fantôme pendant plus de cinquante ans de vie, elle avait bien le droit de le voir disparaître pour tout de bon.
Todo el mundo convino en que, despuĂ©s de haber sido atemorizada por el fantasma, por espacio de más de cincuenta años, tenĂa realmente derecho de verle desaparecer para siempre.
Une fosse profonde avait été creusée dans un angle du cimetière, juste sous le vieux if; et les dernières prières furent dites de la façon la plus pathétique par le Rév. Augustus Dampier.
Cavaron una profunda fosa en un rincón del cementerio, precisamente bajo el tejo centenario, y dijo las últimas oraciones, del modo más patético, el reverendo Augusto Dampier.
La cérémonie terminée, les domestiques se conformant à une vieille coutume établie dans la famille Canterville, éteignirent leurs torches. Puis, quand le cercueil eut été descendu dans la fosse, Virginia s’avança et posa dessus une grande croix faite de fleurs d’amandier blanches et rouges.
Luego, al bajar la caja a la fosa, Virginia se adelantĂł, colocando encima de ella una gran cruz hecha con flores de almendro, blancas y rojas.
Au même instant, la lune sortit de derrière un nuage et inonda de ses silencieux flots d’argent le cimetière, et d’un bosquet voisin partit le chant d’un rossignol.
En aquel momento salió la luna de detrás de una nube e inundó el cementerio con sus silenciosas oleadas de plata, y de un bosquecillo cercano se elevó el canto de un ruiseñor.
Elle se rappela la description qu’avait faite le Fantôme du jardin de la Mort. Ses yeux s’emplirent de larmes, et elle prononça à peine un mot pendant le retour des voitures à la maison.
Virginia recordĂł la descripciĂłn que le hizo el fantasma del jardĂn de la Muerte; sus ojos se llenaron de lágrimas y apenas pronunciĂł una palabra durante el regreso.
Le lendemain matin, avant que lord Canterville partît pour la ville, M. Otis s’entretint avec lui au sujet des bijoux donnés par le Fantôme à Virginia.
A la mañana siguiente, antes que lord Canterville partiese para la ciudad, mistress Otis conferenció con él respecto de las joyas entregadas por el fantasma a Virginia.
Ils étaient superbes, magnifiques. Surtout certain collier de rubis, avec une ancienne monture vénitienne, était réellement un splendide spécimen du travail du seizième siècle, et le tout avait une telle valeur que M. Otis éprouvait de grands scrupules à permettre à sa fille de les garder.
Eran soberbias, magnĂficas. HabĂa, sobre todo, un collar de rubĂes, en una antigua montura veneciana, que era un esplĂ©ndido trabajo del siglo XVI, y el conjunto representaba tal cantidad que mĂster Otis sentĂa vivos escrĂşpulos en permitir a su hija que se quedase con ellas.
— Mylord, dit-il, je sais qu’en ce pays, la mainmorte s’applique aux menus objets aussi bien qu’aux terres, et il est clair, très clair pour moi que ces bijoux devraient rester entre vos mains comme propriété familiale.
—Milord —dijo el ministro—, sĂ© que en Ă©ste paĂs se aplica la mano muerta lo mismo a los objetos menudos que a las tierras, y es evidente, evidentĂsimo para mĂ, que estas joyas deben quedar en poder de usted como legado de familia.
Je vous prie, en conséquence, de vouloir bien les emporter avec vous à Londres, et de les considérer simplement comme une partie de votre héritage qui vous aurait été restituée dans des conditions peu ordinaires.
Le ruego, por tanto, que consienta en llevárselas a Londres, considerándolas simplemente como una parte de su herencia que le fuera restituida en circunstancias extraordinarias.
Quant à ma fille, ce n’est qu’une enfant, et jusqu’à présent, je suis heureux de le dire, elle ne prend que peu d’intérêt à ces hochets de vain luxe.
En cuanto a mi hija, no es más que una chiquilla, y hasta hoy, me complace decirlo, siente poco interés por estas futilezas de lujo superfluo.
J’ai également appris de Mrs Otis, qui n’est point une autorité à dédaigner dans les choses d’art, soit dit en passant, car elle a eu le bonheur de passer plusieurs hivers à Boston étant jeune fille, que ces pierres précieuses ont une grande valeur monétaire, et que si on les mettait en vente on en tirerait une belle somme.
He sabido igualmente por mistress Otis, cuya autoridad no es despreciable en cosas de arte, dicho sea de paso, pues ha tenido la suerte de pasar varios inviernos en Boston, siendo muchacha, que esas piedras preciosas tienen un gran valor monetario, y que si se pusieran en venta producirĂan una bonita suma.
Dans ces circonstances, lord Canterville, vous reconnaîtrez, j’en suis sûr, qu’il m’est impossible de permettre qu’ils restent entre les mains d’aucun membre de ma famille; et d’ailleurs toutes ces sortes de vains bibelots, de joujoux, si appropriés, si nécessaires qu’ils soient à la dignité de l’aristocratie britannique, seraient absolument déplacés parmi les gens qui ont été élevés dans les principes sévères, et je puis dire les principes immortels de la simplicité républicaine.
En estas circunstancias, lord Canterville, reconocerá usted, indudablemente, que no puedo permitir que queden en manos de ningĂşn miembro de la familia. Además de que todos esos «bibelots» y todos esos juguetes, por muy apreciados y necesitados que sean a la dignidad de la aristocracia británica, estarĂan fuera de lugar entre personas educadas segĂşn los severos principios, pudiera decirse, de la sencillez republicana.
Je me hasarderais peut-ĂŞtre Ă dire que Virginia tient beaucoup Ă ce que vous lui laissiez la boite elle-mĂŞme, comme un souvenir des Ă©garements et des infortunes de votre ancĂŞtre.
Quizá me atreverĂa a asegurar que Virginia tiene gran interĂ©s en que la deje usted la cajita que encierra esas joyas, en recuerdo de las locuras y el infortunio del antepasado.
Cette boîte étant très ancienne et par conséquent très délabrée vous jugerez peut-être convenable d’agréer sa requête.
Y como esa caja está muy vieja y, por consiguiente, deterioradĂsima, quizá encuentre usted razonable acoger favorablemente su peticiĂłn.
Quant à moi, je m’avoue fort surpris de voir un de mes propres enfants témoigner si peu d’intérêt que ce soit aux choses du moyen-âge, et je ne saurais trouver qu’une explication à ce fait, c’est que Virginia naquit dans un de vos faubourgs de Londres, peu de temps après que Mrs Otis fut revenue d’une excursion à Athènes.
En cuanto a mĂ, confieso que me sorprende grandemente ver a uno de mis hijos demostrar interĂ©s por una cosa de la Edad Media, y la Ăşnica explicaciĂłn que le encuentro es que Virginia naciĂł en un barrio de Londres, al poco tiempo de regresar mistress Otis de una excursiĂłn a Atenas.
Lord Canterville écouta sans broncher le discours du digne ministre en tirant de temps à autre sa moustache grise pour cacher un sourire involontaire. Quand M. Otis eut terminé, il lui serra cordialement la main, et lui répondit:
Lord Canterville escuchĂł imperturbable el discurso del digno ministro, atusándose de cuando en cuando su bigote gris, para ocultar una sonrisa involuntaria. Una vez que hubo terminado mĂster Otis, le estrechĂł cordialmente la mano, y contestĂł:
— Mon cher monsieur, votre charmante fillette a rendu à mon malheureux ancêtre un service très important. Ma famille et moi nous sommes très reconnaissants du merveilleux courage, du sang-froid dont elle a fait preuve.
—Mi querido amigo, su encantadora hijita ha prestado un servicio importantĂsimo a mi desgraciado antecesor. Mi familia y yo la estamos reconocidĂsimos por su maravilloso valor y por la sangre frĂa que ha demostrado.
Les joyaux lui appartiennent, c’est clair, et par ma foi je crois bien que si j’avais assez peu de cœur pour les lui prendre, le vieux gredin sortirait de sa tombe au bout de quinze jours, et me ferait une vie d’enfer.
Las joyas le pertenecen, sin duda alguna, y creo, a fe mĂa, que si tuviese yo la suficiente insensibilidad para quitárselas, el viejo tunante saldrĂa de su tumba al cabo de quince dĂas para infernarme la vida.
Quant à être des bijoux de famille, ils ne le seraient qu’à la condition d’être spécifiés comme tels dans un testament, dans un acte légal, et l’existence de ces joyaux est restée ignorée.
En cuanto a que sean joyas de familia, no podrĂan serlo sino despuĂ©s de estar especificadas como tales en un testamento, en forma legal, y la existencia de estas joyas permaneciĂł siempre ignorada.
Je vous certifie qu’ils ne sont pas plus à moi qu’à votre maître d’hôtel. Quand miss Virginia sera grande, elle sera enchantée, j’oserai l’affirmer, d’avoir de jolies choses à porter.
Le aseguro que son tan mĂas como de su mayordomo. Cuando miss Virginia sea mayor, sospecho que le encantará tener cosas tan lindas que llevar.
En outre, M. Otis, vous oubliez que vous avez pris l’ameublement et le fantôme sur inventaire. Donc, tout ce qui appartient au fantôme vous appartient. Malgré toutes les preuves d’activité qu’a données sir Simon, la nuit, dans le corridor, il n’en est pas moins mort, au point de vue légal, et votre achat vous a rendu propriétaire de ce qui lui appartient.
Además, mĂster Otis, olvida usted que adquiriĂł usted el inmueble y el fantasma bajo inventario. De modo que todo lo que pertenece al fantasma le pertenece a usted. A pesar de las pruebas de actividad que ha dado sir SimĂłn por el corredor, no por eso deja de estar menos muerto, desde el punto de vista legal, y su compra le hace a usted dueño de lo que le pertenecĂa a Ă©l.
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