Французска-чэшская кніга-білінгва
« Raconte-moi, dit-celle-ci, qui tu es et d’où tu viens ? »
„Jen pojď ke mně,“ pravila stařena, „a pověz mi, kdo jsi?“
Gerda lui fit le récit de tout ce qui lui était arrivé. La vieille secouait la tête et disait : « Hum ! hum ! » Lorsque la fillette eut terminé son récit, elle demanda à la vieille si elle n’avait pas aperçu le petit Kay. La vieille répondit qu’il n’avait point passé devant sa maison, mais ne tarderait sans doute pas à venir. Elle exhorta Gerda à ne plus se désoler, et l’engagea à goûter ses cerises et à admirer ses fleurs.
« Elles sont plus belles, ajouta-t-elle, que toutes celles qui sont dans les livres d’images ; et, de plus, j’ai appris à chacune d’elles à raconter une histoire. »
Gerda vypravovala ji všecko, co se ji přihodilo, a stařena nad tím vrtěla hlavou, řkouc: „Hm, hm!“ Když pak děvče se tázalo, viděla-li chlapce Kaje, odpověděla stařena, že chlapec kolem ní nejel, ale že se vrátí, jen aby se nermoutila, aby si na třešních pochutnala, a na květiny v zahradě se podívala, kteréž mnohem pěknější byly než všechno kvítí v knihách malované, a stařenka doložila, že každá květinka nějakou pohádku ví.
Elle prit l’enfant par la main et la conduisit dans la maisonnette dont elle ferma la porte.
Na to vzala děvče za ruku, odebrala se s ním do domku a dveře za sebou zavřela.
Les fenêtres étaient très élevées au-dessus du sol ; les carreaux de vitre étaient, avons-nous dit, rouges, bleus et jaunes. La lumière du jour, passant à travers ces carreaux, colorait tous les objets d’une bizarre façon. Sur la table se trouvaient de magnifiques cerises, et Gerda en mangea autant qu’elle voulut, elle en avait la permission.
Domek měl okna vysoko; v oknech bylo sklo červené, modré, žluté, a světlo denní v malé světnici rozmanitě a podivně se měnilo; na stole byly nejsladší třešně a děvče z nich jísti mohlo pokud jemu chutnaly a pokud mohlo.
Pendant qu’elle mangeait les cerises, la vieille lui lissa les cheveux avec un peigne d’or et en forma de jolies boucles qui entourèrent comme d’une auréole le gentil visage de la fillette, frais minois tout rond et semblable à un bouton de rose.
Mezi tím, co děvče jedlo, česala ji stařena vlasy zlatým hřebenem, a kadeře holčiny kolem hezoučkých tvářiček buclatých a plných zářily jako růžičky.
« J’ai longtemps désiré, dit la vieille, avoir auprès de moi une aimable enfant comme toi. Tu verras comme nous ferons bon ménage ensemble. »
„Tak hezké děvčátko přála jsem si již dávno míti,“ řekla stařena. „Uvidíš, jak dobře spolu se srovnávati budeme.“
Pendant qu’elle peignait ainsi les cheveux de Gerda, celle-ci oubliait de plus en plus son petit ami Kay. C’est que la vieille était une magicienne, mais ce n’était pas une magicienne méchante ; elle ne faisait des enchantements que pour se distraire un peu. Elle aimait la petite Gerda et désirait la garder auprès d’elle.
A Gerda čím déle ji stařena vlasy česala, tím více a více zapomínala na chlapce Kaje, s nimž vychována byla, neboť stařena uměla čarovati, ale nebyla čarodějka zlá. Čarovala jen někdy toliko pro své potěšení a byla by velmi ráda děvče podržela.
C’est pourquoi elle alla au jardin et toucha de sa béquille tous les rosiers ; et tous, même ceux qui étaient pleins de vie, couverts des plus belles fleurs, disparurent sous terre ; on n’en vit plus trace.
I šla tedy do zahrady, dotýkala se berličkou všech keřů růžových, a růže jakkoliv nejkrásněji kvetly, tu chvíli do země zapadly, že nebylo ani znáti místa, kde stromečky růžové stávaly.
La vieille craignait que, si Gerda apercevait des roses, elle ne lui rappelassent celles qui étaient dans la caisse de la mansarde ; alors l’enfant se souviendrait de Kay, son ami, et se sauverait à sa recherche.
Obávala se totiž stařenka, že by děvče, jakmile by vidělo růžičky, vzpomělo si na chlapce Kaje a že by od ní odešlo.
Quand elle eut pris cette précaution, elle mena la petite dans le jardin. Ce jardin était splendide : quels parfums délicieux on y respirait ! Les fleurs de toutes saisons y brillaient du plus vif éclat. Jamais, en effet, dans aucun livre d’images, on n’en avait pu voir de pareilles.
Potom šla s děvčetem do zahrady. V zahradě bylo krásně a milo! Květiny zářily v nejkrásnějším květu po celý rok; nebylo krásnějších a pestřejších květinek v žádné knize obrázkové.
Gerda sautait de joie ; elle courut à travers les parterres, jusqu’à ce que le soleil se fût couché derrière les cerisiers. La vieille la ramena alors dans la maisonnette ; elle la coucha dans un joli petit lit aux coussins de soie rouge brodés de violettes. Gerda s’endormit et fit des rêves aussi beaux qu’une reine le jour de son mariage.
Děvče radostí skákalo a hrálo si v zahradě, až slunce za vysokým stromovím se schovalo a zapadlo. Stařenka vystlala Gerdě lože červenými hedbávnými povlaky a peřinkami, jež modrými fialkami nasypány byly, a v tom lůžku spalo děvče tak sladce, a mělo tak líbezné sny, jaké královna jen na den svatební mívá.
Le lendemain, elle retourna jouer au milieu des fleurs, dans les chauds rayons du soleil. Ainsi se passèrent bien des jours.
Druhý den směla Gerda opět si hráti na výsluní s kvítím a tak si hrávala po několik dnův;
Gerda connaissait maintenant toutes les fleurs du jardin : il y en avait des centaines ; mais il lui semblait parfois qu’il en manquait une sorte ; laquelle ? elle ne savait.
znala každou květinku v zahradě, a ačkoliv jich tam bylo množství veliké, zdálo se jí, jakoby tam jedné nebylo, ale nevěděla, která květinka by to byla. —
Voilà qu’un jour elle regarda le grand chapeau de la vieille, avec la guirlande de fleurs. Parmi elles, la plus belle était une rose.
Jednono dne sedíc tiše, hleděla na stařenčin klobouk s malovanými květinami, z nichž nejkrásnější byla rozkvetlá růžička.
La vieille avait oublié de l’enlever.
Stařenka zapoměla sundati ji s klobouku tehdáž, když ostatní růže do země začarovala.
On pense rarement à tout.
Tak se děje, když kdo na všecko nevzpomene!
« Quoi ! s’écrie aussitôt Gerda, n’y aurait-il pas de roses ici ? Cherchons. »
Elle se mit à parcourir tous les parterres ; elle eut beau fureter partout, elle ne trouva rien. Elle se jeta par terre en pleurant à chaudes larmes. Ces larmes tombèrent justement à l’endroit où se trouvait un des rosiers que la vieille avait fait rentrer sous terre. Lorsque la terre eut été arrosée de ces larmes, l’arbuste en surgit tout à coup, aussi magnifiquement fleuri qu’au moment où il avait disparu.
À cette vue, Gerda ne se contint pas de joie. Elle baisait chacune des roses l’une après l’autre. Puis elle pensa à celles qu’elle avait laissées devant la fenêtre de la mansarde, et alors elle se souvint du petit Kay.
„Aj což!“ zvolala Gerda, „což tu není růží!“ vyskočila z postélky, hledala, hledala, ale růží nenalezla. I posadila se, aby si poplakala, a slzy její kanuly na místečko, kdež někdy stromek do země se propadl. Jakmile země horoucími slzami ovlažena byla, vyrostl z ní keř růžový a skvěl se krásou takovou, s kterouž se do země byl propadl. Gerda objímajíc růžičky, líbala je a vzpomínala na krásné růže na střeše domácí a na hezoučkého chlapečka, jejž nesmírně ráda měla.
« Dieu ! dit-elle, que de temps on m’a fait perdre ici ! Moi, qui étais partie pour chercher Kay, mon compagnon ! Ne savez-vous pas où il pourrait être ? demanda-t-elle aux roses. Croyez-vous qu’il soit mort ?
„Ach, jak dlouho jsem zde pomeškala?“ pravila. „Chtěla jsem hledati a nalézti Kaje! Nevíte-li pak kde jest?“ tázala se růží. „Domníváte-li se, že by byl mrtev?“
— Non, il ne l’est pas, répondirent-elles. Nous venons de demeurer sous terre ; là sont tous les morts, et lui ne s’y trouvait pas.
„Mrtev není,“ ozvaly se růže. „Přicházíme právě z hluboké země, kdež mrtví odpočívají, ale Kaje mezi nimi není.“
— Merci ! grand merci ! » dit Gerda. Elle courut vers les autres fleurs ; s’arrêtant auprès de chacune, prenant dans ses mains mignonnes leur calice, elle leur demanda : « Ne savez-vous pas ce qu’est devenu le petit Kay ? »
„Jsemť vám velmi povděčná,“ pravila Gerda a běhajíc po ostatních květinkách, dívala se jim do kalíšku a tázala se jich: „Víte-li, milé květinky, kde je Kaj? Kde zůstal?“
Les fleurs lui répondirent. Gerda entendit les histoires qu’elles savaient raconter, mais, c’étaient des rêveries. Quant au petit Kay, aucune ne le connaissait.
Avšak květinky, stojíce v slunci, mlčely, neboť se jim zdálo jen o tom, co se s nimi dělo, a děvče poslouchalo tiché jejich vypravování, ale nedovědělo se ničeho o Kajovi, chlapečku.
Que disait donc le lis rouge ?
A co vypravovala pivoňka?
« Entends-tu le tambour ? Boum, boum ! Toujours ces deux sons ; toujours boum, boum ! Entends-tu le chant plaintif des femmes, les prêtres qui donnent des ordres ? Revêtue de son grand manteau rouge, la veuve de l’Indou est sur le bûcher. Les flammes commencent à s’élever autour d’elle et du corps de son mari. La veuve n’y fait pas attention ; elle pense à celui dont les yeux jetaient une lumière plus vive que ces flammes : à celui dont les regards avaient allumé dans son cœur un incendie plus fort que celui qui va réduire son corps en cendres. Crois-tu que la flamme de l’âme puisse périr dans les flammes du bûcher ?
„Bubínek se ozývá: bum, bum! Poslouchej hořekování žen a volání kněží! — V dlouhém, červeném rouše stojí na hranici žena indická, plameny šlehají kolem ní a kolem mrtvého těla jejího manžela. Žena vzpomíná na muže živého v zástupu hořekujícím, na muže, jehož žhoucí zrak hlouběji vniká ji do srdce, než plameny, jenžto co nevidět tělo její promění v prach a popel. Může-li srdce plamenné uhořeti v plamenech hořící hranice, na níž stojí?“ —
— Comment veux-tu que je le sache ? dit la petite Gerda.
„Tomu pranic nerozumím,“ řekla na to Gerda.
— Mon histoire est terminée, » dit le lis rouge.
„Pohádka o mně je u konce,“ pravila pivoňka.
Que raconta le liseron ?
— Co vypravuje svlačina?
« Sur la pente de la montagne est suspendu un vieux donjon : le lierre pousse par touffes épaisses autour des murs et grimpe jusqu’au balcon. Là se tient debout une jeune fille : elle se penche au-dessus de la balustrade et regarde le long de l’étroit sentier. Quelle fleur dans ces ruines ! La rose n’est pas plus fraîche et ne prend point avec plus de grâce à sa tige : la fleur du pommier n’est pas plus légère et plus aérienne. Quel doux frou-frou font ses vêtements de soie !
« Ne vient-il donc pas ? murmure-t-elle.
„Nad ouzkou pěšinkou na strmé skále sedí jako hnízdo orličí starodávný hrad rytířský; po jeho zdích táhne se břečťan, a dole u pěšiny zelená se okolo vrby svlačina. Na zdi hradské v altáně stojí sličná děva hledíc přes zábradlí dolů na strmou pěšinu, a dole u vrby hledí do polí švarná dívčina ze vsi. Obě kvetou jako jarní růže, ale žádná růže nekvete krásněji, žádný jablonní květ unášený větérkem s větví zelených nepoletuje lehčeji. — Proč nepřichází?“ — —
— Est-ce de Kay que tu parles ? demanda la petite Gerda.
„Myslíš, že Kaj?“ tázala se Gerda.
— Non, il ne figure pas dans mon conte, répondit le liseron.
„Vypravuji jen svůj sen,“ odpověděla svlačina.
Que dit la petite perce-neige ?
— A co povídá lepá sněženka?
« Entre les branches, une planche est suspendue par des cordes, c’est une escarpolette. Deux gentilles fillettes s’y balancent ; leurs vêtements sont blancs comme la neige ; à leurs chapeaux flottent de longs rubans verts.
„Mezi dvěma stromy visí na dvou provazech dlouhá deska. Na desce sedíce houpají se dvě outlá děvčátka v šatečkách bílých jako padlý sníh a v kloboučku, z něhož dlouhé zelené fábory vlají.
Leur frère, qui est plus grand, fait aller l’escarpolette. Il a ses bras passés dans les cordes pour se tenir. Une petite coupe dans une main, un chalumeau dans l’autre, il souffle des bulles de savon ; et tandis que la balançoire vole, les bulles aux couleurs changeantes montent dans l’air.
Jejich bratříček, o dvě leta starší než obě děvčátka, vyskočil na houpačku a chytil se ramenem provazu, protože v jedné ruce drží šálek mydlinek a v druhé dutý proutek, z něhož vypouští bubliny. Houpačka lítá a bubliny barev měnivých lítají povětřím kolem nich;
En voici une au bout de la paille, elle s’agite au gré du vent. Le petit chien noir accourt et se dresse sur les pattes de derrière ; il voudrait aller aussi sur la balançoire, mais elle ne s’arrête pas ; il se fâche, il aboie. Les enfants le taquinent, et pendant ce temps les jolies bulles crèvent et s’évanouissent.
poslední bublina vychází z proutku dutého a houpačka lítá. Psíček lehoučký jako bublina stoje na nohách zadních vystupuje a rád by se dostal na houpačku; již je na ni, lítá s dětmi, tu spadl s houpačky, štěká a hněvá se na děti. Děti ho škádlejí a bublinky praskají! — — Jako míhavá houpačka, jako měnivá bublina je pohádka moje!“
— C’est gentil ce que tu contes-là, dit Gerda à la perce-neige ; mais pourquoi ton accent est-il si triste ? Et le petit Kay ? Tu ne sais rien de lui non plus ? »
La perce-neige reste silencieuse.
Que racontent les hyacinthes ?
„Možná, že je hezká pohádka, ale vypravuješ ji tak truchlivě a o Kaji chlapečkovi v ní ani zmínky není!“
— A co vědí hyacinty?
« Il y avait trois jolies sœurs habillées de gaze, l’une en rouge, l’autre en bleu, la dernière en blanc. Elles dansaient en rond à la clarté de la lune sur la rive du lac. Ce n’étaient pas des elfes, c’étaient des enfants des hommes.
„Bylo jednou tré krásných sester tělíčka velmi outlého a průsvitného. Jedna měla šaty červené, druhá modré a třetí celé bílé. — Držíce se za ruce, tančily při měsíčku na břehu jasného jezera. Nebyly víly, ale dcerky lidské.
L’air était rempli de parfums enivrants. Les jeunes filles disparurent dans le bois. Qu’arriva-t-il ? Quel malheur les frappa ? Voyez cette barque qui glisse sur le lac : elle porte trois cercueils où les corps des jeunes filles sont enfermés.
Kolem nich lítala vůně líbezná a sestry se ztratily v lese. — Tu byla vůně ještě silnější. Tři rakve, v nichž tyto tři sestry ležely, vycházely z tmavého lesa, a daly se na jezero; světlušky, třpytivé mušky, letěly podle nich jako planoucí pochodničky. —
Elles sont mortes ; la cloche du soir sonne le glas funèbre.
Či dřímají ty krásné tanečnice, či jsou mrtvé? — Dech tichého večera praví, že jsou mrtvé a klekání mrtvým vyzvání.“
— Sombres hyacinthes, interrompit Gerda, votre histoire est trop lugubre. Elle achève de m’attrister. Dites-moi, mon ami Kay est-il mort comme vos jeunes filles ? Les roses disent que non, et vous, qu’en dites-vous ?
„Rozermoutíš mne celou,“ pravila Gerda. „Tak silně dýcháš, že mrtvé sestry z mysli mé neodcházejí. Ach, je-li pak chlapeček Kaj vskutku mrtev? Růže byly dole v hluboké zemi a praví, že tam Kaje není!“
— Kling, Klang, répondirent les hyacinthes, le glas ne sonne pas pour le petit Kay. Nous ne le connaissons pas. Nous chantons notre chanson, nous n’en savons point d’autre. »
A tu zvonili zvonky hyacintův:
„Bim, bam, klink, klank! Nevyzváníme malému Kajovi, toho mládenečka ani neznáme. Zpíváme jen svoji píseň, jedinou píseň, kterou známe.“
Gerda interrogea la dent-de-lion qu’elle voyait s’épanouir dans l’herbe verte.
Na to šla Gerda k žlutému kvítku, ku smetánce, kteráž z dvou listéčků jasně hleděla a promluvila k ní důvěrně:
« Tu brilles comme un petit soleil, lui dit-elle ; sais-tu où je pourrais trouver mon camarade de jeux ? »
„Ty malé jasné slunečko, pověz mi, kde bych našla chlapečka Kaje, s nímž jsem si hrávala? Víš li pak o něm?“
La dent-de-lion brillait en effet sur le gazon ; elle entonna une chanson, mais il n’y était pas question de Kay.
A smetánka vyjasnila zlatá očka a přívětivě hleděla na holčičku. Co as smetánka vypravovala? I ona nevěděla ničeho o Kajovi!
« Dans une petite cour, dit-elle, un des premiers jours du printemps, le soleil du bon Dieu dardait ses doux rayons sur les blanches murailles, au pied desquelles se montrait la première fleur jaune de l’année, reluisante comme une pièce d’or.
„Slunéčko boží svítilo v první den jarní teplounce a krásně na domovní dvoreček; paprskové jeho letěly po bílé zdi domku sousedního, po blízku usmívaly se první žluté květinky a zlatě zkvítaly na teplém výsluní.
La vieille grand’mère était assise dans un fauteuil ; sa petite fille accourut et embrassa la grand’mère : ce n’était qu’une pauvre petite servante ; eh bien ! son baiser valait seul plus que tous les trésors du monde, parce qu’elle y avait mis tout son cœur.
Babička seděla na židli a hřála se na slunéčku; vnučka její, chudobná švarná dívčina, jež v městě sloužila, byla u ní na několik hodin návštěvou a babičku celou zulíbala. — Jedno políbení bylo jako čisté stříbro, druhé jako ryzí zlato a v každém políbení hořelo její srdce zlatým plamenem lásky a požehnání. —
Mon histoire est finie, je n’en ai pas appris davantage.
Ta je moje pohádka!“ pravila smetánka.
— Pauvre grand’mère ! soupira Gerda ; elle me cherche, elle s’afflige à cause de moi, comme je le faisais pour le petit Kay ; mais je serai bientôt de retour et je le ramènerai. Laissons maintenant ces fleurs ; les égoïstes, elles ne sont occupées que d’elles-mêmes ! »
„Ach moje ubohá, zlatá babička!“ povzdychla Gerda. „Zajisté že po mne touží; je zarmoucena pro mne a pro Kaje. Ale já se k ní brzy vrátím a přivedu Kaje domů. Což je naplat, že se táži kvítí, květinky znají jen své vlastní písně a o Kaji nic nevědí.“
Sur ce, elle retrousse sa petite robe pour pouvoir marcher plus vite ; elle court jusqu’au bout du jardin.
Potom si vykasala šaty, aby čerstvěji běžela; než lilije zlatohlavá popadla ji za nožku, když přes ní skočiti chtěla. I zastavila se a hledíc na vysokou štíhlou květinu, tázala se jí: „Snad že ty mi žádoucí zprávu dáš?“ a ucho k ní naklonila. A co vypravovala lilije zlatohlavá?
Pravila k ní: „Vidím sebe sama! sebe sama! Jak krásná je vůně má! Na střeše byla malá tanečnice v rouše polovičném; otáčejíc se na jedné noze a hned zase na obou a o celý svět nedbala. Byla jako kouzelnice.
Z konvice na čaj lila vodu na živůtek, řkouc: Čistota je krásná cnost. Bílé šaty, jež v té konvici vyprala, visely na stěně.
I oblékla se do nich a vzala kolem krku šátek žlutý jako šafrán. „Mně se zdá,“ pravila k sobě, „že moje šaty jsou teď mnohem bělejší. Vzhůru nožko! Ejhle jak na jedné noze rovně stojím! Vidím sebe sama! Sebe sama!“ Takovou pohádku vypravovala zlatohlavá lilije.
„Toho si ani nevšímám,“ odpověděla Gerda. „O tom mi nepovídej!“ a utíkala k dvířkám zahradním.
La porte était fermée ; mais elle pousse de toutes ses forces le verrou et le fait sortir du crampon. La porte s’ouvre et la petite se précipite, pieds nus, à travers le vaste monde.
Že dvířka zavřena byla, hýbala Gerda tak dlouho skobou zrezovatělou, až vypadla a dvířka se otevřela. I vyběhla ze zahrady, běžela bosýma nohama co mohla a běžela — do širého světa.
Trois fois elle s’arrêta dans sa course pour regarder en arrière ; personne ne la poursuivait. Quand elle fut bien fatiguée, elle s’assit sur une grosse pierre ; elle jeta les yeux autour d’elle et s’aperçut que l’été était passé, et qu’on était à la fin de l’automne. Dans le beau jardin, elle ne s’était pas rendu compte de la fuite du temps ; le soleil y brillait toujours du même éclat, et toutes les saisons y étaient confondues.
Třikráte se ohledla, ale nikdo za ní nešel; posléze unavená během silným posadila se na kámen, a ohlížejíc se kolem, pozorovala, že leto již minulo a že nastal chladnější podzimek. O podzimku neměla ani zdání, pokud v krásné zahradě sedávala, a slunce teple svítívalo a kvítí neustále zkvítalo.
« Que je me suis attardée ! se dit-elle. Comment ! nous voici déjà en automne ! Marchons vite, je n’ai plus le temps de me reposer ! »
„Svrchovaný Bože! Jak jsem se opozdila!“ zvolala. „Již je podzimek! Nesmím zde déle meškati.“ A vstala, aby se brala dále.
Elle se leva pour reprendre sa course ; mais ses petits membres étaient roidis par la fatigue, et ses petits pieds meurtris. Le temps d’ailleurs n’était pas encourageant, le paysage était dépourvu d’attraits. Le ciel était terne et froid. Les saules avaient encore des feuilles, mais elles étaient jaunes et tombaient l’une après l’autre. Il n’y avait plus de fruits aux arbres, excepté les prunelles qu’on y voyait encore ; elles étaient âpres et amères ; la bouche en y touchant se contractait.
Než mladé její nožky byly umdlené a velice ji bolely, a kolem ni rozkládaly se zima a mrazy a nad ní bouřlivá mračna. Vrby byly již sežloutly, vlhké mlhy táhly se okolím a se stromů padalo zvadlé lupení. Jenom trnoví mělo ještě trnečky černé, borůvky a brusnice byly již scvrkly a pole a háje sešedivěly a sčernaly.
Que le vaste monde avait un triste aspect ! que tout y semblait gris, morne et maussade !
Pod širým nebem nebylo již veselo, a Gerda spěchala dále.
Quatrième histoire. Prince et princesse
Příběh čtvrtý. O princi a princezně
Bientôt Gerda dut s’arrêter de nouveau, elle n’avait plus la force d’avancer. Pendant qu’elle se reposait un peu, une grosse corneille perchée sur un arbre en face d’elle la considérait curieusement. La corneille agita la tête de droite et de gauche et cria : « Crah, crah, g’tak, g’tak ! »
Gerda byla opět unavená, že si odpočinouti musila. — Tu skokem po sněhu přiběhla vrána až tam, kde Gerda se posadila. Vrána dlouho tiše stála, dívajíc se na děvče a kývala hlavou: „Kvá — kvá! Dobré ráno! dobré ráno!“
C’est à peu près ainsi qu’on dit bonjour en ce pays, mais la brave bête avait un mauvais accent. Si elle prononçait mal, elle n’en était pas moins bienveillante pour la petite fille, et elle lui demanda où elle allait ainsi toute seule à travers le vaste monde.
Líbeznějším hlasem vrána k holce promluviti nemohla, ale poněvadž s ní dobře mínila, tázala se, kam tak sama do šírého světa se odebírá.
Gerda ne comprit guère que le mot « toute seule », mais elle en connaissait la valeur par expérience et se rendit compte de la question de la corneille. Elle lui fit le récit de ses aventures, et finit par lui demander si elle n’avait pas vu le petit Kay.
Ubohá Gerda otázce dobře porozuměla a poznávala hluboký smysl dvou kratičkých slov „tak sama“. I vypravovala vráně všechny příběhy svého života a tázala se ji, viděla-li někde mládenečka Kaje.
L’oiseau, branlant la tête d’un air grave, répondit :
« Cela pourrait être, cela se pourrait.
Kavka povážlivě hlavou kývajíc, pravila: „Možná, možná!“
— Comment ! tu crois l’avoir vu ! » s’écria Gerda transportée de joie. Elle serra dans ses bras l’oiseau, qui s’était approché d’elle ; elle l’embrassa si fort qu’elle faillit l’étouffer.
„Jak že? Že možná?“ vykřikla Gerda radostí a byla by vránu hubičkováním udusila.
« Un peu de raison, un peu de calme, dit la corneille. Je crois, c’est-à-dire je suppose, cela pourrait être. Oui, oui, il est possible que ce soit le petit Kay ; je ne dis rien de plus. Mais en tous cas il t’aura oubliée, car il ne pense plus qu’à sa princesse.
„Buď rozumná! buď rozumná!“ řekla kavka. „Trvám, trvám, že to byl chlapec Kaj; avšak možná — možná, že pro princeznu na tebe zapomíná.“
— Une princesse ! reprit Gerda ; il demeure chez une princesse !
„Je tedy u princezny?“ tázala se Gerda.
— Oui, voici la chose, dit la corneille. Mais il m’est pénible de parler ta langue ; ne connais-tu pas celle des corneilles ?
„Slyš, milá!“ odpověděla kavka. „Ale s tebou mluviti je věc velmi těžká. Umíš-li pak latinsky jako já? Kvá — kvá! Pak snadněji mně porozumíš.“
— Non, je ne l’ai pas apprise, dit Gerda. Grand’mère la savait. Pourquoi ne me l’a-t-elle pas enseignée ?
„Neumím,“ odpověděla Gerda, „tomu jsem se neučila; ale moje babička umí latinu, a mnohému často latinu dává. Škoda, že jsem se jí nenaučila!“
— Cela ne fait rien, repartit la corneille ; je tâcherai de faire le moins de fautes possible. Mais il faudra m’excuser si, comme je le crains, je pèche contre la grammaire. »
Et elle se mit à conter ce qui suit :
„Není škoda žádná,“ pravila kavka. „Budu tedy vypravovati, jak dovedu.“ — A vrána, co věděla, vypravovala dále.
« Dans le royaume où nous nous trouvons règne une princesse qui a de l’esprit comme un ange. C’est qu’elle a lu toutes les gazettes qui s’impriment dans l’univers, et surtout qu’elle a eu la sagesse d’oublier tout ce qu’elle y a lu.
„V tomto slavném království, jež obýváme, žila někdy princezna chytrá a rozumná nad všechny kozly a vrány. Však čítávala všechny noviny a všecky zase zapomínala a proto mohla býti tak chytrá a rozumná. —
Dernièrement, elle était assise sur son trône, et par parenthèse il paraît qu’être assis sur un trône n’est pas aussi agréable qu’on le croit communément et ne suffit pas au bonheur. Pour se distraire, elle se mit à chanter une chanson : la chanson était par hasard celle qui a pour refrain
Pourquoi donc ne me marierai-je pas ?
Onehdy — praví se o ní — sedíc na svém trůně, zpoměla si na píseň a dala se do zpívání: „Proč bych já se za muž nevdala“. Tak ta píseň začíná.
« Mais en effet, se dit la princesse, pourquoi ne me marierai-je pas ? » Seulement il lui fallait un mari qui sût parler, causer, lui donner la réplique. Elle ne voulait pas de ces individus graves et prétentieux, ennuyeux et solennels.
Ta píseň je velmi rozumná — pravila princezna — a chtěla se mermomocí vdávat. Ale její pan manžel měl uměti mluvit a neměl býti pouhým panákem a hrát sobě na velikého pána; to prý je — říkávala — věc velmi směšná.
Au son du tambour, elle convoqua ses dames d’honneur et leur fit part de l’idée qui lui était venue. « C’est charmant, lui dirent-elles toutes ; c’est ce que nous nous disons tous les jours : pourquoi la princesse ne se marie-t-elle pas ? »
« Tu peux être certaine, ajouta ici la corneille, que tout ce que je raconte est absolument exact. Je tiens le tout de mon fiancé, qui se promène partout dans le palais. »
I dala k sobě svolati všechny své dvořánky a komorné panny a tyto, uslyševše, co princezna v úmyslu má, nad míru se zaradovaly a jedním hlasem volaly: „Dobrá, dobrá! To jsem i já v úmyslu měla.“ — Můžeš tomu celou víru dát, že tomu tak jest“ — dokládala vrána, — „neboť mám v zámku svého ženicha, ochočelého mužička a od něho všechny zprávy dostávám — kvá kvá!“
Ce fiancé était naturellement une corneille, une corneille apprivoisée, car les corneilles n’épousent que les corneilles. Bien, reprenons notre récit :
Samo sebou se vyrozumívá, že ochočelý ženich nebyl nikdo jiný než havran; neboť vrána podle vrány sedá a rovný rovného si hledá.
« Donc, continua la corneille, les journaux du pays, bordés pour la circonstance d’une guirlande de cœurs enflammés entremêlés du chiffre de la princesse, annoncèrent que tous les jeunes gens d’une taille bien prise et d’une jolie figure pourraient se présenter au palais et venir deviser avec la princesse : celui d’entre eux qui causerait le mieux et montrerait l’esprit le plus aisé et le plus naturel, deviendrait l’époux de la princesse.
„Druhý den ráno vyšly noviny s červenými okrasami ze srdcí a z písmen jména kněžnina. I stálo v novinách červeně na bílém, že z mladých mužův každému, kdokoli k tomu stav i postavu má, na vůli ponecháno, přijíti do zámku a promluviti s princeznou, a kdo z nich tak dobře jako doma dovede mluviti řečí nejpěknější, toho že si princezna vezme.
« Oui, oui, dit la corneille, tu peux me croire, c’est comme cela que les choses se passèrent ; je n’invente rien, aussi vrai que nous sommes ici l’une à côté de l’autre.
« Les jeunes gens accoururent par centaines. Mais ils se faisaient renvoyer l’un après l’autre.
Ano, ano, tak se stalo. Můžeš mi na slovo věřit,“ pravila vrána a vykládala dále. „I přihnalo se na zámek mladíkův množství veliké, že nastala veliká běhanice a tlačenice — ale ani první ani druhý den nikomu štěstí nepřálo.
Aussi longtemps qu’ils étaient dans la rue, hors du palais, ils babillaient comme des pies. Une fois entrés par la grande porte, entre la double haie des gardes chamarrés d’argent, ils perdaient leur assurance. Et quand des laquais, dont les habits étaient galonnés d’or, les conduisaient par l’escalier monumental dans les vastes salons, éclairés par des lustres nombreux, les pauvres garçons sentaient leurs idées s’embrouiller ; arrivés devant le trône où siégeait majestueusement la princesse, ils ne savaient plus rien dire, ils répétaient piteusement le dernier mot de ce que la princesse leur disait, ils balbutiaient. Ce n’était pas du tout l’affaire de la princesse.
Kdož tam šli, všickni dovedli mluviti, pokud byli na ulici, než jakmile branou do zámku vešli a tam stráže v odění stříbrném, služebnictvo na schodech v odění zlatém a v síních zámeckých blíštící se svícny se zlatými korunami uviděli, byli ihned tak zaraženi, že pak jsouce předvedeni k princezně na trůnu sedící ani slova svého od sebe vydati s to nebyli a toliko poslední slovo od princezny pronesené opakovali, což princezna nikomu trpěti nechtěla.
« On aurait dit que ces malheureux jeunes gens étaient tous ensorcelés et qu’un charme leur liait la langue. Une fois sortis du palais et de retour dans la rue, ils recouvraient l’usage de la parole et jasaient de plus belle.
I dělo se jim, jakoby měli tipec na jazyku, byli učiněná nemluvňata; než vyšedše opět na ulici, věděli pak, co a jak mluviti měli.
« Ce fut ainsi le premier et le second jour. Plus on en éconduisait, plus il en venait ; on eût dit qu’il en sortait de terre, tant l’affluence était grande. C’était une file depuis les portes de la ville jusqu’au palais. Je l’ai vu, vu de mes yeux, répéta la corneille.
Od bran městských až k zámku stáli v dlouhých řadách namlouvači kněžnini, stáním dostávali hlad a žízeň, ale v zámku nedostávali ani kapku čerstvé vody.
« Ceux qui attendaient leur tour dans la rue eurent le temps d’avoir faim et soif. Les plus avisés avaient apporté des provisions ; ils se gardaient bien de les partager avec leurs voisins : « Que leurs langues se dessèchent ! pensaient-ils ; comme cela ils ne pourront pas dire un mot à la princesse !
Kteří z nich byli chytřejší, vzali sobě do kapsy krajíc chleba s máslem, ale sousedům svým ani na zub nedali, myslíce sobě: „Ať vypadá jako hladový vlk, aby si ho princezna nevzala.“
— Mais Kay, le petit Kay ? demanda Gerda. Quand parut-il ? Était-il parmi la foule ?
„Ale co se stalo s mládenečkem Kajem? Kdy ten tam přišel? Čekal tam také?“ tázala se Gerda.
— Attends, attends donc reprit la corneille, tu es trop impatiente. Nous arrivons justement à lui. Le troisième jour on vit s’avancer un petit bonhomme qui marchait à pied. Beaucoup d’autres venaient à cheval ou en voiture et faisaient les beaux seigneurs. Il se dirigea d’un air gai vers le palais. Ses yeux brillaient comme les tiens. Il avait de beaux cheveux longs. Mais ses habits étaient assez pauvres.
„Dočkej času, jako husa klasu! Teď jsme právě u něho. Třetí den octnul se tam neveliký mladičký pán; přišel pěšky a lehko, hrál se s celou důvěrou do zámku: oči jeho jiskřily jako tvoje, měl dlouhé krásné vlasy, ale oblek chudičký.“
— Oh ! c’était Kay, bien sûr, s’écria Gerda. Je l’ai donc retrouvé.
„To byl Kaj! Kaj to byl!“ zaradovala se Gerda. „Buď Bohu chvála, že jsem ho našla,“ a tleskala rukama.
— Il portait sur son dos une petite valise…
„Měl na zádech raneček,“ pravila vrána.
— Oui, c’était son traîneau avec lequel il partit sur la grand’place.
„I to byli jeho sáňky,“ opravovalo děvče slova vránina, „vždyť šel z domu se saňkami.“
— Cela peut bien être, dit la corneille ; je ne l’ai pas vu de près. Ce que je sais par mon fiancé, qui est incapable d’altérer la vérité, c’est qu’ayant atteint la porte du château, il ne fut nullement intimidé par les suisses, ni par les gardes aux uniformes brodés d’argent, ni par les laquais tous galonnés d’or. Lorsqu’on voulut le faire attendre au bas de l’escalier, il dit :
„Možná — možná!“ odpověděla vrána, „tak velice jsem si toho nepovšímnula. Než mám zprávu od svého ochočelého ženicha, že panáček, spatřiv v zámku stráže v odění stříbrném a služebnictvo v obleku zlatém, pranic se nedivil, a přívětivě je pozdravil, řka:
« Merci, c’est trop ennuyeux de faire le pied de grue. »
„Toť bych se dlouhou chvílí ukousal, kdybych na schodech stál. Půjdu raději na horu.“ —
Il monta sans plus attendre et pénétra dans les salons illuminés de centaines de lustres. Il n’en fut pas ébloui. Là, il vit les ministres et les excellences qui, chaussés de pantoufles pour ne pas faire de bruit, encensaient le trône. Les bottes du jeune intrus craquaient affreusement. Tout le monde le regardait avec indignation. Il n’avait pas seulement l’air de s’en apercevoir.
Nádherné síně zámecké třpytily se od tisíce a tisíce světel; královští radové a panstvo vysoce urozené bosýma nohama vyšlapovali nesouce zlaté nádobí, a jemu tajil se dech a bylo mu velmi ouzko, neboť boty mu strašně vrzaly, ale on si směle vykračoval.“
— C’était certainement Kay, dit Gerda. Je sais qu’au moment où il disparut on venait justement de lui acheter des bottes neuves. Je les ai entendues craquer, le jour même où il partit.
„I to nikdo jiný nebyl než Kaj,“ pravila Gerda. „Dobře vím, že měl nové boty a slyšela jsem je vrzati, když jsme spolu byli u babičky.“
— Oui, elles faisaient un bruit diabolique, poursuivit la corneille. Lui, comme si de rien était, marcha bravement vers la princesse, qui était assise sur une perle énorme, grosse comme un coussin. Elle était entourée de ses dames d’honneur qui avaient avec elles leurs suivantes. Les chevaliers d’honneur faisaient cercle également : derrière eux se tenaient leurs domestiques, accompagnés de leurs grooms.
„Ano, ano! boty mu vrzaly,“ pravila vrána, „a on srdnatě kráčel ku princezně, sedící na lesknaté perle tak veliké jako vozní kolo, a kolem ní stály všechny dvořánky a jich komorné paní a panny, a za nimi stály všickni dvořeníné a jich komorníci a myslivci a běhouni, jestliže jaké měli, a kteří stáli blíže dveří, hrději se vypínali.
C’étaient ces derniers qui avaient l’air le plus imposant et le plus rébarbatif. Le jeune homme ne fit même pas attention à eux.
Až k smíchu bylo, s jakou nadutostí roztahovali se u dveří do síně vedoucí, každý hraběcí myslivec a běhoun panský.“
— Ce devait pourtant être terrible que de s’avancer au milieu de tout ce beau monde ! dit Gerda. Mais finalement Kay a donc épousé la princesse ?
„Toť podivu hrozné!“ pravila Gerda. „Ale Kaj dostal princeznu?“
— Ma foi, si je n’étais pas une corneille, c’est moi qui l’aurais pris pour mari. Il parla aussi spirituellement que je puis le faire, que je puis le faire quand je parle la langue des corneilles. Mon fiancé m’a raconté comment l’entrevue se passa. Le nouveau venu fut gai, aimable, gracieux.
„Kdybych nebyla vranou, byla bych si jí sama vzala, třeba že jsem již zasnoubena. Mluvil prý tak pěkně jako já, když se dám do latiny. Slyšela jsem to od mého ochočelého srdéčka, co na zámku princezny jen pro mne bije.
Il était d’autant plus à l’aise qu’il n’était pas venu dans l’intention d’épouser la princesse, mais pour vérifier seulement si elle avait autant d’esprit qu’on le disait. Il la trouva charmante, et elle le trouva à son goût.
Byl samá upřímnost a laskavost a nepřišel tam, aby si princeznu namluvil, nýbrž aby její chytrost a rozum poznal a shledal, že princezna je srdce dobrého a totéž shledala ona na něm.“
— Plus de doute, dit Gerda, c’était Kay. Il savait tant de choses, même calculer de tête avec des fractions. Écoute, ne pourrais-tu pas m’introduire au palais ?
„Ovšem, Kaj byl rozumný,“ pravila Gerda. „Počítal z hlavy i zlomky! Nechtěla-li bys mne zavésti na zámek?“
— Comme tu y vas ? reprit la corneille. Ce que tu me demandes là n’est pas facile. Cependant je veux bien en aller causer avec mon fiancé, il trouvera peut-être un moyen de t’introduire. Mais, je te le répète, jamais une petite fille comme toi, et sans souliers, n’est entrée dans les beaux appartements du palais.
„Snadné bývá přání, ale —“ odpověděla vrána, „jak je vykonáme? — Promluvím o tom s mým ochočelým ženichem; od něho je rada snadná. Ale to ti povídám, že děvče mladé jako ty tak snadno do zámku nepřichází.“
— C’est égal, dit Gerda, quand Kay saura que je suis là il accourra à l’instant me chercher.
„A já tam přece přijdu! Jakmile Kaj uslyší, že tu jsem, přiběhne pro mne.“
— Eh bien ! allons, dit la corneille, le château n’est pas loin ; tu m’attendras à la grille. » Elle fit à l’enfant un signe de tête et s’envola.
„Čekej na mne tam u kaliště,“ pravila na to vrána a kývajíc hlavou odletěla.
Elle ne revint que le soir assez tard : « Rare, rare ! dit-elle, bien des compliments pour toi de la part de mon bon ami, il t’envoie le petit pain que voici, il l’a pris à l’office où il y a tant et tant de pains, parce qu’il a pensé que tu dois avoir faim.
Teprv když se k večeru smrklo, vrátila se vrána volajíc: „Kvá — kvá! Můj zlatoušek tě pozdravuje a posílá ti bochánek chleba z komory, kde ho veliká zásoba bývá, neboť máš zajisté velký hlad.
Quant à entrer au palais, il n’y faut pas penser : tu n’as pas de souliers. Les gardes chamarrés d’argent, les laquais vêtus de brocart ne le souffriraient pas. C’est impossible. Mais ne pleure pas, tu y entreras tout de même. Mon bon ami, qui est capable de tout pour m’obliger, connaît un escalier dérobé par où l’on arrive à la chambre nuptiale, et il sait où en trouver la clef. »
Ale není možná, abys do zámku se dostala, protože jsi bosá. Stříbrošaté stráže a zlatošaté služebnictvo by tě tam nepustilo. Ale neplakej! Dostaneš se tam jinou cestou. Můj zlatoušek ví o zadních schodech, které vedou do ložnice princezniny, a také ví, kde k ní klíč najíti může.“
La corneille conduisit l’enfant dans le parc par la grande allée, et de même que les feuilles des arbres tombaient l’une après l’autre, de même, sur la façade du palais les lumières s’éteignirent l’une après l’autre. Lorsqu’il fit tout à fait sombre, la corneille mena Gerda à une porte basse qui était entre-bâillée.
A vrána a Gerda kráčely dlouhým stromořadím, kdež se stromů listí již padalo. Když pak světla v zámku shasla, šla vrána s děvčetem k zadním dveřím, které byly jen přivřeny.
Oh ! que le cœur de la fillette palpitait d’angoisse et de désir impatient ! Elle s’avançait dans l’ombre furtivement. Si on l’avait vue, on aurait supposé qu’elle allait commettre quelque méfait, et cependant elle n’avait d’autre intention que de s’assurer si le petit Kay était bien là.
Gerdě klepalo srdce strachem a toužebností; i bylo ji okolo srdce, jako by na něco zlého pomýšlela, ačkoliv jen dověděti se chtěla, je-li v zámku chlapeček Kaj.
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