Francusko-wÄgierska dwujÄzyczna ksiÄ ĆŒka
Traduction par Ernest Grégoire et Louis Moland. Avec des illustrations de Vilhelm Pedersen.
Vilhelm Pedersen illusztrĂĄciĂłival.
PremiĂšre histoire. Qui traite du miroir et de ses morceaux
ElsĆ mese, egy tĂŒkörrĆl Ă©s cserepeirĆl
Voyons, nous commençons. Quand nous serons au bout de notre conte, nous en saurons bien plus que maintenant, car nous avons parmi nos personnages un vilain merle, le plus méchant de tous, le Diable.
HallgassĂĄtok csak! MĂĄr kezdjĂŒk is a mesĂ©t. Mire a vĂ©gĂ©re Ă©rĂŒnk, többet tudunk majd, mint most, az elejĂ©n. Volt egyszer egy gonosz manĂł. GonosznĂĄl is gonoszabb volt; maga az ördög.
Un jour, il Ă©tait de bien bonne humeur ; il venait de confectionner un miroir qui avait une merveilleuse propriĂ©tĂ© : le beau, le bien sây rĂ©flĂ©chissaient, disparaissaient presque entiĂšrement ; tout ce qui Ă©tait mauvais et dĂ©plaisant ressortait, au contraire, et prenait des proportions excessives.
Egy nap veszett jĂłkedve tĂĄmadt, mert olyan tĂŒkröt sikerĂŒlt csiszolnia, amely elĂ© ha szĂ©pet Ă©s jĂłt tartottak, semmivĂ© vĂĄlt a lapjĂĄn, a haszontalan Ă©s rĂșt dolgokat pedig erĆsen felnagyĂtva Ă©s kidomborĂtva verte vissza.
Les plus admirables paysages, par ce moyen, ressemblaient Ă des Ă©pinards cuits. Les hommes les meilleurs et les plus honnĂȘtes paraissaient des monstres ; les plus beaux semblaient tout contrefaits : on les voyait la tĂȘte en bas ; les visages Ă©taient contournĂ©s, grimaçants, mĂ©connaissables ; la plus petite tache de rousseur devenait Ă©norme et couvrait le nez et les joues.
A legszebb zöldellĆ tĂĄjakat fĆtt spenĂłtnak mutatta, a legjobb embereket fertelmes arcĂșaknak ĂĄbrĂĄzolta, vagy Ășgy, mintha tĂłtĂĄgast ĂĄllnĂĄnak; az arcok Ășgy eltorzultak, hogy senki rĂĄjuk nem ismerhetett; akinek egy szeplĆcske aranylott az arcĂĄn, az bizonyosan ragyĂĄs kĂ©pƱnek lĂĄtta magĂĄt a tĂŒkörben.
« Que câest donc amusant ! » disait le Diable en contemplant son ouvrage. Lorsquâune pensĂ©e sage ou pieuse traversait lâesprit dâun homme, le miroir se plissait et tremblait. Le Diable enchantĂ© riait de plus en plus de sa gentille invention.
â Ugyan trĂ©fĂĄs holmi! â dörzsölte a kezĂ©t az ördög. Ha istenes, jĂĄmbor gondolatokba merĂŒlt ember tekintett a tĂŒkörbe, vigyorgĂł, torz pofĂĄnak mutatta a tĂŒkör â örĂŒlhetett a gonosz ördög!
Les diablotins qui venaient chez lui Ă lâĂ©cole, car il Ă©tait professeur de diablerie, allĂšrent conter partout quâun progrĂšs Ă©norme, incalculable, sâaccomplissait enfin : câĂ©tait seulement Ă partir de ce jour quâon pouvait voir au juste ce quâil en Ă©tait du monde et des humains.
BƱvĂ©szinasai â mert bƱvĂ©sziskolĂĄja is volt az ördögnek! â csodĂĄt emlegettek, azt mondtĂĄk, vĂ©gre hĂven meglĂĄthatja mindenki, milyenek az emberek.
Ils coururent par tout lâunivers avec le fameux miroir, et bientĂŽt il nây eut plus un pays, plus un homme qui ne sây fĂ»t rĂ©flĂ©chi avec des formes de caricature.
ElvittĂ©k a tĂŒkröt a vilĂĄg minden tĂĄjĂĄra, s vĂ©gĂŒl mĂĄr nem volt orszĂĄg, nem volt ember, akinek torzkĂ©pĂ©t vissza ne verte volna a gonosz tĂŒkör.
Ensuite, plus hardis, ils se mirent Ă voler vers le ciel pour se moquer des anges et du bon Dieu. Plus ils montaient et sâapprochaient des demeures cĂ©lestes, plus le miroir se contournait et frĂ©missait, Ă cause des objets divins qui sây reflĂ©taient ; Ă peine sâils pouvaient le tenir, tant il se dĂ©menait. Ils continuĂšrent de voler toujours plus haut, toujours plus prĂšs des anges et de Dieu. Tout Ă coup le miroir trembla tellement quâil Ă©chappa aux mains des diablotins impudents ; il retomba sur la terre oĂč il se brisa en des milliards de billiards de morceaux.
Akkor az Ă©gbe akartak felrepĂŒlni a tĂŒkörrel. Hanem egyszer csak kicsĂșszott a kezĂŒkbĆl, s lezuhant a földre, ahol milliĂł meg billiĂł cserĂ©pre törött szĂ©t.
Mais il causa alors bien plus de malheurs quâauparavant.
EbbĆl pedig mĂ©g az eddiginĂ©l is nagyobb baj kerekedett.
Ses dĂ©bris nâĂ©taient pas plus gros que des grains de sable. Le vent les Ă©parpilla Ă travers le vaste monde. Bien des gens reçurent de cette funeste poussiĂšre dans les yeux. Une fois lĂ , elle y restait, et les gens voyaient tout en mal, tout en laid et tout Ă lâenvers. Ils nâapercevaient plus que la tare de chaque crĂ©ature, que les dĂ©fectuositĂ©s de toute chose ; car chacun des imperceptibles fragments avait la mĂȘme propriĂ©tĂ© que le miroir entier.
Mert a tĂŒkör nĂ©melyik darabja alig volt nagyobb egy homokszemcsĂ©nĂ©l; ezek a parĂĄnyi szilĂĄnkok szĂ©trepĂŒltek az egĂ©sz vilĂĄgon, s akinek ilyen kis szilĂĄnk a szemĂ©be kerĂŒlt, az mindennek a fonĂĄkjĂĄt lĂĄtta, mert a tĂŒkör minden csepp darabjĂĄnak ugyanolyan gonosz ereje volt, mint az egĂ©sz tĂŒkörnek.
Bien plus, il y eut de ces morceaux qui descendirent jusquâau cĆur de certaines personnes ; alors câĂ©tait Ă©pouvantable, le cĆur de ces personnes devenait comme un morceau de glace, aussi froid et aussi insensible.
MĂĄsoknak a szĂvĂ©be fĂșrĂłdott egy kis tĂŒkörcserĂ©p, s az volt a legrettenetesebb, mert a szĂv jĂ©ggĂ© fagyott tĆle.
Outre ces innombrables petits débris, il resta du miroir quelques fragments plus considérables, quelques-uns grands comme des carreaux de vitre : il ne faisait pas bon de considérer ses amis à travers ceux-ci.
Voltak akkora tĂŒkördarabok is, hogy ablakrĂĄmĂĄba illeszthettĂ©k, de ebbĆl az ablakbĂłl nem volt tanĂĄcsos az arra haladĂł barĂĄtokat nĂ©zni;
Dâautres servirent de verres de lunettes : les mĂ©chants les mettaient sur leurs yeux pour paraĂźtre voir clair et discerner avec une exacte justice. Quand ils avaient ces lunettes sur le nez, ils riaient et ricanaient comme le diable regardant son miroir ; les laideurs quâils dĂ©couvraient partout les flattaient et chatouillaient agrĂ©ablement leur esprit pervers.
nĂ©melyik darabbĂłl szemĂŒveget kĂ©szĂtettek, s ugyancsak nehĂ©z volt az ilyen szemĂŒvegen keresztĂŒl helyesen Ă©s igazsĂĄgosan ĂtĂ©lni meg a dolgokat. Az ördög Ășgy nevetett, hogy a hasa rengett belĂ©, csiklandozta a pompĂĄs ötlet.
CâĂ©tait un gigantesque miroir ; le vent continua dâen semer les dĂ©bris Ă travers les airs. Maintenant, Ă©coutez bien.
A levegĆben mĂ©g szĂĄllingĂłztak a szĂ©ttört tĂŒkör porszemnyi szilĂĄnkjai. No, majd mindjĂĄrt többet hallunk rĂłla.
DeuxiÚme histoire. Un petit garçon et une petite fille
MĂĄsodik mese, egy kisfiĂșrĂłl meg egy kislĂĄnyrĂłl
Dans la grande ville il y a tant de maisons, tant de familles, tant de monde, que tous ne peuvent avoir un jardin ; la plupart doivent se contenter de quelques pots de fleurs. Deux enfants de pauvres gens avaient trouvĂ© moyen dâavoir mieux quâun pot de fleurs et presque un jardin.
Benn, a nagyvĂĄros szĂvĂ©ben, ahol olyan sok a hĂĄz meg az ember, szƱken vannak hely dolgĂĄban, s a legtöbb embernek nincs kertje, beĂ©rik hĂĄt a cserĂ©pbe ĂŒltetett virĂĄgoskerttel. Volt a vĂĄrosban kĂ©t szegĂ©ny kisgyerek, akiknek mĂ©gis nagyobb kertjĂŒk volt egy cserĂ©pnyinĂ©l.
Ils nâĂ©taient pas frĂšre et sĆur, mais ils sâaimaient autant.
Nem voltak testvĂ©rek, de Ă©ppen Ășgy szerettĂ©k egymĂĄst, mintha azok lettek volna.
Leurs parents demeuraient dans une Ă©troite ruelle ; ils habitaient deux mansardes en face lâune de lâautre. Les toits des deux maisons se touchaient presque :
SzĂŒleik szemközt laktak egymĂĄssal, egy-egy padlĂĄsszobĂĄban, ahol kĂ©t szomszĂ©dhĂĄz teteje majdnem összeĂ©r, s a tetĆ alatt ereszcsatorna hĂșzĂłdik. A kĂ©t padlĂĄsszoba ablaka a tetĆre nyĂlt,
on pouvait sans danger passer dâune gouttiĂšre Ă lâautre et se rendre visite.
csak az ereszt kellett åtlépni, hogy az egyik ablaktól a måsikig jusson az ember.
Les enfants avaient devant leur fenĂȘtre chacun une grande caisse de bois remplie de terre, oĂč il poussait des herbes potagĂšres pour le mĂ©nage, et aussi dans chaque caisse un rosier.
MindkettĆjĂŒk szĂŒlei földdel tömött falĂĄdĂĄt ĂĄllĂtottak az ablakukba, abban zöldsĂ©gfĂ©lĂ©t nevelgettek, mĂ©g rĂłzsĂĄt is; mindegyik lĂĄdĂĄban virĂĄgzott egy kis rĂłzsatĆ, szĂ©pen cseperedett mind a kettĆ.
Les parents eurent lâidĂ©e de poser les caisses en travers de la petite ruelle, dâune fenĂȘtre Ă lâautre : ce fut un embellissement considĂ©rable :
A gyerekek szĂŒleinek aztĂĄn az jutott eszĂ©be, hogy a kĂ©t falĂĄdĂĄt keresztbe fektethetik az ereszcsatorna fölött egyik ablaktĂłl a mĂĄsikig.
les pois suspendant leurs branches, les rosiers joignant leurs fleurs formaient comme un arc de triomphe magnifique.
Meg is tettĂ©k, olyan volt, mintha kĂ©t virĂĄgzĂł sövĂ©ny kötnĂ© össze a kĂ©t kis padlĂĄsablakot. BorsĂłindĂĄk csĂŒggtek mĂ©lyre a kĂ©t lĂĄdĂĄbĂłl, a kĂ©t rĂłzsatĆ hosszĂș ĂĄgai körĂŒlfontĂĄk az ablakokat, koronĂĄjuk egymĂĄshoz hajolt; virĂĄgokkal meg levelekkel pompĂĄzĂł diadalkapuhoz hasonlĂtottak.
Les enfants venaient sâasseoir sur de petits bancs entre les rosiers. Quel plaisir, quand on leur permettait dâaller sâamuser ensemble dans ce parterre aĂ©rien !
A falĂĄdĂĄk igen magasan voltak, a gyerekek nem mĂĄszhattak fel oda, de szĂŒleik megengedtĂ©k nekik, hogy ĂĄtvihessĂ©k egymĂĄshoz kis zsĂĄmolyukat, s a rĂłzsafĂĄk ĂĄrnyĂ©kĂĄban kedvĂŒkre jĂĄtszhassanak.
Lâhiver, leurs plaisirs Ă©taient interrompus. Les fenĂȘtres Ă©taient souvent gelĂ©es et les carreaux couverts dâune couche de glace. Les enfants faisaient alors chauffer un schilling de cuivre sur le poĂȘle, ils lâappliquaient sur le carreau, et cela formait un petit judas tout rond, derriĂšre lequel Ă©tincelait de chaque cĂŽtĂ© un petit Ćil doux et riant : câĂ©taient le petit garçon et la petite fille.
Persze tĂ©len szĂł sem lehetett errĆl a mulatsĂĄgrĂłl. Az ablakokat nĂ©ha sƱrƱn belepte a jĂ©gvirĂĄg, de a gyerekek ilyenkor rĂ©zpĂ©nzt melegĂtettek a kĂĄlyha oldalĂĄn, Ă©s a jeges ĂŒvegre nyomtĂĄk. SzĂ©p kis kerek ablakot olvasztottak rajta, rĂĄtapasztottĂĄk fĂ©l szemĂŒket, s ĂĄtkukucskĂĄltak egymĂĄshoz a kisfiĂș meg a kislĂĄny.
Il se nommait Kay, elle se nommait Gerda.
A fiĂșcskĂĄnak Kay volt a neve, a leĂĄnykĂĄnak Gerda.
En Ă©tĂ©, ils pouvaient donc aller lâun chez lâautre dâun seul saut. En hiver, il leur fallait descendre de nombreux escaliers et en remonter autant. On Ă©tait en hiver. Au dehors la neige voltigeait par milliers de flocons.
NyĂĄridĆben egy ugrĂĄssal ott teremhettek egymĂĄsnĂĄl, tĂ©len nehezebb volt: sok-sok lĂ©pcsĆ lefelĂ©, aztĂĄn sok-sok lĂ©pcsĆ felfelĂ©. Kint pedig hideg volt, kavargott a hĂł.
« Ce sont les abeilles blanches, » dit la grandâmĂšre.
â Rajzanak mĂĄr a fehĂ©r mĂ©hek! â mondta a kisfiĂș nagyanyja.
â Ont-elles aussi une reine ? » demanda le petit garçon, car il savait que les abeilles en ont une.
â KirĂĄlynĆjĂŒk is van? â kĂ©rdezte Kay, mert tudta, hogy az igazi mĂ©heknek van.
â Certainement, dit la grandâmĂšre. La voilĂ qui vole lĂ -bas oĂč elles sont en masse. Elle est la plus grande de toutes. Jamais elle ne reste en place, tant elle est voltigeante. Est-elle sur terre, tout Ă coup elle repart se cacher dans les nuages noirs. Dans les nuits dâhiver, câest elle qui traverse les rues des villes et regarde Ă travers les fenĂȘtres qui gĂšlent alors et se couvrent de fleurs bizarres.
â Hogyne volna! â felelte a nagyanyja. â Ott repĂŒl, ahol a legsƱrƱbben rajzanak a hĂłpihĂ©k. Ć a legnagyobb; soha nem pihen meg a földön, felrepĂŒl Ășjra meg Ășjra az ĂłlomszĂnƱ felhĆk közĂ©. TĂ©li Ă©jeken nĂ©ha ĂĄtsuhan a vĂĄros utcĂĄi felett, s benĂ©z az ablakokon, olyankor festi azokat a csodĂĄlatos jĂ©gvirĂĄgokat az ĂŒvegekre.
â Oui, oui, câest ce que jâai vu ! » dirent Ă la fois les deux enfants ; et maintenant ils savaient que câĂ©tait bien vrai ce que disait la grandâmĂšre.
â Igen, a mienkre is festett â mondta egyszerre a kĂ©t gyerek, s most mĂĄr lĂĄttĂĄk, hogy igaz a mese.
â La Reine des neiges peut-elle entrer ici ? demanda la petite fille.
â Ide is bejöhetne a HĂłkirĂĄlynĆ? â kĂ©rdezte a kislĂĄny.
â Quâelle vienne donc ! dit Kay, je la mettrai sur le poĂȘle brĂ»lant et elle fondra.
â Jönne csak! â kiĂĄltotta a kisfiĂș. â RĂĄĂŒltetnĂ©m a meleg kĂĄlyhĂĄra, s egyszerre elolvadna.
Mais la grandâmĂšre se mit Ă lui lisser les cheveux et raconta dâautres histoires.
De a nagyanyja megsimogatta a hajĂĄt, s Ășj mesĂ©be kezdett.
Le soir de ce jour, le petit Kay Ă©tait chez lui, Ă moitiĂ© dĂ©shabillĂ©, prĂȘt Ă se coucher. Il mit une chaise contre la fenĂȘtre et grimpa dessus pour regarder le petit trou rond fait au moyen du shilling chauffĂ©. Quelques flocons de neige tombaient lentement. Le plus grand vint se fixer sur le bord dâune des caisses de fleurs ; il grandit, il grandit, et finit par former une jeune fille plus grande que Gerda, habillĂ©e de gaze blanche et de tulle bordĂ© de flocons Ă©toilĂ©s.
Este, amikor a kis Kay lefekvĂ©shez kĂ©szĂŒlĆdött, gondolt egyet, fölkapaszkodott az ablak elĆtt ĂĄllĂł szĂ©kre, Ă©s kikukucskĂĄlt a befagyott ĂŒveg kerek kis ablakĂĄn; odakinn gyĂ©ren szĂĄllingĂłztak a hĂłpihĂ©k, s az egyik, a legnagyobbik, odalibbent a virĂĄglĂĄda szĂ©lĂ©re. Ott megĂŒlt aztĂĄn nĆni kezdett, nĆttön-nĆtt, vĂ©gĂŒl sudĂĄr hajadon lett belĆle; finom fehĂ©r fĂĄtyolruhĂĄja pehelycsillagok milliĂłibĂłl volt összeszĆve.
Elle Ă©tait belle et gracieuse, mais toute de glace. Elle vivait cependant ; ses yeux Ă©tincelaient comme des Ă©toiles dans un ciel dâhiver, et Ă©taient sans cesse en mouvement.
SzĂ©p volt Ă©s törĂ©keny; tĂŒndöklĆ fehĂ©r jĂ©g volt a teste, mĂ©gis Ă©lĆ, eleven; a szeme Ășgy sugĂĄrzott, mint az Ă©g csillaga, de nyugtalan Ă©s tĂ©tova volt a tekintete.
La figure se tourna vers la fenĂȘtre et fit un signe de la main. Le petit garçon eut peur et sauta Ă bas de la chaise. Un bruit se fit dehors, comme si un grand oiseau passait devant la fenĂȘtre et de son aile frĂŽlait la vitre.
Az ablak felĂ© bĂłlintott, Ă©s intett a kezĂ©vel. A kisfiĂș rĂ©mĂŒlten szökkent le a szĂ©krĆl, s akkor Ășgy lĂĄtta, mintha egy nagy, fehĂ©r madĂĄr suhant volna el az ablak elĆtt.
Le lendemain il y eut une belle gelĂ©e. Puis vint le printemps ; le soleil apparut, la verdure poussa, les hirondelles bĂątirent leurs nids, les fenĂȘtres sâouvrirent, et les deux enfants se retrouvĂšrent assis Ă cĂŽtĂ© lâun de lâautre dans leur petit jardin lĂ -haut sur le toit.
VerĆfĂ©nyes, csikorgĂł hideg nap virradt, de aztĂĄn megjött az olvadĂĄs; elközelgett a tavasz, kisĂŒtött a nap, fƱ zsendĂŒlt a mezĆkön, fĂ©szket raktak a fecskĂ©k, az emberek kitĂĄrtĂĄk az ablakokat, s a kĂ©t jĂł pajtĂĄs megint kiĂŒlt kiskertjĂ©be ott fönn, a kĂ©t padlĂĄsszoba elĆtt.
Comme les roses fleurirent superbement cet Ă©tĂ© ! et que le jardin se para Ă plaisir ! La petite fille avait appris par cĆur un cantique oĂč il Ă©tait question de roses ; quand elle le disait, elle pensait Ă celles de son jardin. Elle le chanta devant le petit garçon, elle le lui apprit, et tous deux unirent bientĂŽt leurs voix pour chanter :
Soha olyan szĂ©pen nem virult a kĂ©t rĂłzsatĆ, mint ezen a nyĂĄron; a kislĂĄny egy dalt tanult a rĂłzsĂĄktĂłl, s amikor Ă©nekelte, mindig a maga rĂłzsĂĄira gondolt; megtanĂtotta kis pajtĂĄsĂĄnak is, s attĂłl fogva egyĂŒtt Ă©nekeltĂ©k:
Les roses passent et se fanent. Mais bientĂŽt
Nous reverrons la NoĂ«l et lâenfant JĂ©sus.
RĂłzsa nyĂlik, szirma hull az ĂĄgra.
kicsi JĂ©zus, lĂĄtunk nemsokĂĄra!
Les deux petits embrassaient les fleurs comme pour leur dire adieu. Ils regardaient la clartĂ© du soleil, et souhaitaient presque quâil hĂątĂąt sa course pour revoir plus vite lâenfant JĂ©sus.
FogtĂĄk egymĂĄs kezĂ©t, megcsĂłkoltĂĄk a rĂłzsatĆ valamennyi virĂĄgĂĄt, felnĂ©ztek a sugaras Ă©gre, s Ășgy Ă©nekeltek a magassĂĄg felĂ©, mintha a kicsi JĂ©zus odafönn ĂŒldögĂ©lne.
Pourtant, quelles belles journĂ©es se succĂ©daient pour eux, pendant quâils jouaient Ă lâombre des rosiers couverts de fleurs !
Milyen csodĂĄlatosan szĂ©p nyĂĄr volt az; milyen jĂłlesett az ĂŒde rĂłzsaĂĄgak alatt hƱsölni, amelyekrĆl soha le nem fogyott a virĂĄg.
Un jour Kay et Gerda se trouvaient lĂ , occupĂ©s Ă regarder, dans un livre dâimages, des animaux, des oiseaux, des papillons. Lâhorloge sonna justement cinq heures Ă la grande Ă©glise. VoilĂ que Kay sâĂ©crie : « AĂŻe, il mâest entrĂ© quelque chose dans lâĆil. AĂŻe, aĂŻe, quelque chose mâa piquĂ© au cĆur. »
Kay Ă©s Gerda kinn ĂŒltek a csöppnyi kertjĂŒkben, Ă©s ĂĄllatokat meg madarakat nĂ©zegettek egy nagy kĂ©peskönyvben. A nagy toronyban Ă©ppen elkondĂtottĂĄk az ötöt, mikor Kay felkiĂĄltott:
â Jaj, milyen nyilallĂĄst Ă©rzek a szĂvemben! A szememet is szĂșrja valami. â
La petite fille lui prit le visage entre les mains, et lui regarda dans les yeux qui clignotaient ; non, elle nây vit absolument rien.
Gerda hevesen åtölelte a nyakåt, Kay hunyorgott, pislogott, de a kislåny nem låtott a szemében semmit.
« Je crois que câest parti, » dit-il. Mais ce nâĂ©tait pas parti.
â Azt hiszem, mĂĄr nincs benne â mondta Kay. Pedig bizony benne volt.
CâĂ©tait un des morceaux de ce terrible miroir dont nous avons parlĂ©, de ce miroir, vous vous en souvenez bien, qui fait paraĂźtre petit et laid ce qui est grand et beau, qui met en relief le cĂŽtĂ© vilain et mĂ©chant des ĂȘtres et des choses, et en fait ressortir les dĂ©fauts au prĂ©judice des qualitĂ©s.
A földre zuhant varĂĄzstĂŒkör egy parĂĄnyi szilĂĄnkja volt, amely â emlĂ©kszĂŒnk mĂ©g rĂĄ? â kicsivĂ© zsugorĂtott vagy eltorzĂtott minden szĂ©pet Ă©s jĂłt, a rosszat Ă©s gonoszat pedig felnagyĂtotta, Ă©s kidomborĂtotta az aprĂł hibĂĄkat mindenben Ă©s mindenkiben.
Le malheureux Kay a reçu dans les yeux un de ces innombrables dĂ©bris ; lâatome funeste a pĂ©nĂ©trĂ© jusquâau cĆur, qui va se raccornir et devenir comme un morceau de glace.
A szegĂ©ny kisfiĂșnak Ă©ppen a szĂvĂ©be fĂșrĂłdott egy ilyen gonosz kis szilĂĄnk. NemsokĂĄra jĂ©ggĂ© fagyasztja a szĂvĂ©t.
Kay ne sentait plus aucun mal, mais ce produit de lâenfer Ă©tait en lui.
FĂĄjdalmat mĂĄr nem Ă©rzett, de a szilĂĄnk ott volt a szĂvĂ©ben.
« â Pourquoi pleures-tu, dit-il Ă la fillette que son cri de douleur avait Ă©mue ; essuie ces larmes, elles te rendent affreuse. Je nâai plus aucun mal. â Fi donc ! sâĂ©cria-t-il en jetant les yeux autour de lui, cette rose est toute piquĂ©e de vers ; cette autre est mal faite ; toutes sont communes et sans grĂące, comme la lourde boite oĂč elles poussent ! » Il donna un coup de pied dĂ©daigneux contre la caisse et arracha les deux fleurs qui lui avaient dĂ©plu.
â Mit bĆgsz? â förmedt a kislĂĄnyra. â Hogy elcsĂșfĂt a sĂrĂĄs! Ne sĂrj, hĂĄt semmi bajom! Pfuj! â kiĂĄltott fel hirtelen. â Azt a rĂłzsĂĄt ott fĂ©reg rĂĄgta! Ez meg milyen görbĂ©n nĆtt! Milyen csĂșnya is ez a rĂłzsatĆ! AkĂĄrcsak ez a korhadt lĂĄda, amelybe ĂŒltettĂ©k. â DurvĂĄn belerĂșgott a falĂĄdĂĄba, aztĂĄn leszakĂtotta a kĂ©t rĂłzsĂĄt.
â Kay ! que fais-tu ? sâĂ©cria la petite fille, comme sâil commettait un sacrilĂšge.
â Mit csinĂĄlsz, Kay? â kiĂĄltotta ijedten a kis Gerda, s amikor Kay lĂĄtta a kislĂĄny rĂ©mĂŒletĂ©t, mĂ©g egy rĂłzsĂĄt leszakĂtott, otthagyta kedves kis pajtĂĄsĂĄt, s beugrott padlĂĄsszobĂĄjuk ablakĂĄn.
La voyant ainsi effrayĂ©e, Kay arracha encore une rose, puis sâĂ©lança dans sa mansarde sans dire adieu Ă sa gentille et chĂšre compagne. Que voulez-vous ? CâĂ©tait lâeffet du grain de verre magique. Le lendemain, ils se mirent Ă regarder de nouveau dans le livre dâimages. Kay nây vit que dâaffreux magots, des ĂȘtres ridicules et mal bĂątis, des monstres grotesques. Quand la grandâmĂšre racontait de nouveau des histoires, il venait tout gĂąter avec un mais, ou bien il se plaçait derriĂšre la bonne vieille, mettait ses lunettes et faisait des grimaces. Il ne craignit pas de contrefaire la grandâmĂšre, dâimiter son parler, et de faire rire tout le monde aux dĂ©pens de lâaĂŻeule vĂ©nĂ©rable.
KĂ©sĆbb, amikor Gerda ĂĄtvitte neki a kĂ©peskönyvet, kicsĂșfolta; s azt mondta, hogy pĂłlyĂĄsoknak valĂł; ha a nagyanyja mesĂ©lt neki, minduntalan közbevĂĄgott, kötekedett vele, mĂĄskor meg utĂĄna osont, szemĂŒveget biggyesztett az orrĂĄra, s Ă©ppen Ășgy tett-vett Ă©s beszĂ©lt, mint a nagyanyja. PompĂĄsan utĂĄnozta az öregasszonyt, sokat nevettek rajta az emberek.
Hamarosan az utca minden lakójånak beszédét és jåråsåt utånozni tudta.
Ce goĂ»t de singer les personnes quâil voyait, de reproduire comiquement leurs ridicules, sâĂ©tait tout Ă coup dĂ©veloppĂ© en lui. On riait beaucoup Ă le voir ; on disait : « Ce petit garçon est malin, il a de lâesprit. » Il alla jusquâĂ taquiner la petite Gerda, qui lui Ă©tait dĂ©vouĂ©e de toute son Ăąme. Tout cela ne provenait que de ce fatal grain de verre qui lui Ă©tait entrĂ© au cĆur.
Kay felfedezte Ă©s kifigurĂĄzta minden furcsasĂĄgukat Ă©s rĂștsĂĄgukat, s az emberek nem gyĆztĂ©k csodĂĄlni: milyen Ă©les szemƱ, eszes fiĂș!
Pedig az ĂŒvegszilĂĄnk tette Ă©lessĂ© a szemĂ©t, a szĂvĂ©t meg a mĂĄsik ĂŒvegszilĂĄnk fagyasztotta jĂ©ggĂ©, ezĂ©rt kötekedett mĂ©g a kis GerdĂĄval is, aki pedig egĂ©sz lelkĂ©bĆl szerette.
DĂšs lors, il ne joua plus aux mĂȘmes jeux quâauparavant : il joua Ă des jeux raisonnables, Ă des jeux de calcul. Un jour quâil neigeait (lâhiver Ă©tait revenu), il prit une loupe quâon lui avait donnĂ©e, et, tendant le bout de sa jacquette bleue au dehors, il y laissa tomber des flocons.
EgĂ©szen Ășj jĂĄtĂ©kot eszelt ki, olyanokat, amelyekben a legfĆbb szerepe az Ă©rtelemnek volt. Egy tĂ©li napon, amikor heves szĂ©l kavarta a hĂłpelyheket, egy jĂłkora nagyĂtĂłlencsĂ©t vitt ki a szabadba, Ă©s kĂ©k kabĂĄtja csĂŒcskĂ©vel felfogta a pelyheket.
« Viens voir à travers le verre, Gerda, » dit Kay. Les flocons à travers la loupe paraissaient beaucoup plus gros ; ils formaient des hexagones, des octogones et autres figures géométriques.
â NĂ©zd a nagyĂtĂłn ĂĄt, Gerda, milyen Ă©rdekes! â mutatott a pihĂ©kre; csakugyan: a pelyhek csodĂĄlatosan nagyok voltak, akkorĂĄk, mint egy-egy kĂŒlönös virĂĄg vagy tĂzĂĄgĂș csillag; gyönyörƱsĂ©g volt a szemnek.
« Regarde ! reprit Kay, comme câest arrangĂ©e avec art et rĂ©gularitĂ© ; nâest-ce pas bien plus intĂ©ressant que des fleurs ? Ici, pas un cĂŽtĂ© de lâĂ©toile qui dĂ©passe lâautre, tout est symĂ©trique ; il est fĂącheux que cela fonde si vite. Sâil en Ă©tait autrement, il nây aurait rien de plus beau quâun flocon de neige. ».
â Milyen mƱvĂ©szi a rajzuk! Mennyivel Ă©rdekesebbek, mint az igazi virĂĄgok! TökĂ©letesek, minden szirmuk szabĂĄlyos. KĂĄr, hogy elolvadnak.
Le lendemain, il vint avec ses gants de fourrures et son traineau sur le dos. Il cria aux oreilles de Gerda comme tout joyeux de la laisser seule : « On mâa permis dâaller sur la grandâplace oĂč jouent les autres garçons ! » AussitĂŽt dit, il disparut.
NemsokĂĄra vastag kesztyƱben, szĂĄnkĂłval a hĂĄtĂĄn lĂ©pett az utcĂĄra. GerdĂĄnak a fĂŒlĂ©be kiĂĄltotta:
â MegengedtĂ©k, hogy a nagy tĂ©ren szĂĄnkĂłzzam, ahol a többi fiĂș! â Ă©s mĂĄr ott se volt.
LĂ , sur la grandâplace, les gamins hardis attachaient leurs traĂźneaux aux charrettes des paysans et se faisaient ainsi traĂźner un bout de chemin. CâĂ©tait une excellente maniĂšre de voyager.
Azon a tĂ©ren a legvakmerĆbb fiĂșk hancĂșroztak; sokszor a parasztszekerek saroglyĂĄjĂĄhoz kötöttĂ©k a szĂĄnkĂłjukat, s jĂł darabon hĂșzattĂĄk magukat. Most is Ă©ppen ezzel mulatoztak.
Kay et les autres Ă©taient en train de sâamuser, quand survint un grand traĂźneau peint en blanc. On y voyait assis un personnage couvert dâune Ă©paisse fourrure blanche, coiffĂ© de mĂȘme. Le traĂźneau fit deux fois le tour de la place. Kay y attacha le sien et se fit promener ainsi.
Amikor a legvĂgabban voltak, egy fehĂ©rre festett, nagy szĂĄn repĂŒlt felĂ©jĂŒk; bolyhos fehĂ©r prĂ©mbe burkolĂłzott, fehĂ©r prĂ©msapkĂĄs alak ĂŒlt a bakjĂĄn. A szĂĄn kĂ©tszer megkerĂŒlte a nagy teret, Ă©s Kay gyorsan hozzĂĄkötötte kis szĂĄnkĂłjĂĄt.
Le grand traĂźneau alla plus vite, encore plus vite ; il quitta la place et fila par la grandârue. Le personnage qui le conduisait se retourna et fit Ă Kay un signe de tĂȘte amical, comme sâils Ă©taient des connaissances. Chaque fois que Kay voulait dĂ©tacher son traineau, le personnage le regardait, en lui adressant un de ses signes de tĂȘte, et Kay subjuguĂ© restait tranquille. Les voilĂ qui sortent des portes de la ville.
A fehĂ©r szĂĄn egyre gyorsabban szĂĄguldott vele, bekanyarodott a legközelebbi utcĂĄba; a szĂĄn kocsisa hĂĄtrafordult, nyĂĄjasan Ăntett Kaynak, s annak Ășgy tetszett, mintha mĂĄr rĂ©gĂłta ismernĂ©. ValahĂĄnyszor el akarta oldani kis szĂĄnkĂłjĂĄt, marasztalĂłan intett neki, Ă©s Kay tovĂĄbb hĂșzatta magĂĄt; vĂ©gĂŒl kiĂ©rtek a vĂĄros kapujĂĄn.
La neige commençait Ă tomber Ă force. Le pauvre petit garçon ne voyait plus Ă deux pas devant lui ; et toujours on courait avec plus de rapiditĂ©. La peur le prit. Il dĂ©noua enfin la corde qui liait son traĂźneau Ă lâautre. Mais il nây eut rien de changĂ© : son petit vĂ©hicule Ă©tait comme rivĂ© au grand traĂźneau qui allait comme le vent.
Ott olyan sƱrƱn kavargott a hĂł, hogy a fiĂș nem lĂĄtott tovĂĄbb az orrĂĄnĂĄl, de a szĂĄn csak röpĂŒlt; Kay nagy sietve eloldotta a kötelet, de hiĂĄba, nem tudott szabadulni, mert a kis szĂĄnkĂł mintha odatapadt volna a nagyhoz, s Ășgy szĂĄguldott a nyomĂĄban, mint a szĂ©lvĂ©sz.
Kay se mit Ă crier au secours ; personne ne lâentendit ; la neige tombait de plus en plus Ă©paisse, le traĂźneau volait dans une course vertigineuse ; parfois il y avait un cahot comme si lâon sautait par-dessus un fossĂ© ou par-dessus une haie ; mais on nâavait pas le temps de les voir.
Kay segĂtsĂ©gĂ©rt kiĂĄltott, de nem hallotta meg senki; szakadt a hĂł, iramlott a szĂĄn, s nĂ©ha nagyokat ugrott, mintha sövĂ©nyeken, ĂĄrkokon kellett volna ĂĄtrepĂŒlnie.
Kay Ă©tait dans lâĂ©pouvante. Il voulut prier, dire son Pater ; il nâen put retrouver les paroles ; au lieu de rĂ©citer le Pater, il rĂ©citait la table de multiplication, et le malheureux enfant se dĂ©solait.
Les flocons tombaient de plus en plus durs ; ils devenaient de plus en plus gros ; Ă la fin on eĂ»t dit des poules blanches aux plumes hĂ©rissĂ©es. Tout dâun coup le traĂźneau tourna de cĂŽtĂ© et sâarrĂȘta. La personne qui le conduisait se leva : ces Ă©paisses fourrures qui la couvraient Ă©taient toutes de neige dâune blancheur Ă©clatante. Cette personne Ă©tait une trĂšs-grande dame : câĂ©tait la Reine des Neiges.
Egyre nagyobb hĂłpelyhek kavarogtak körĂŒlötte; akkorĂĄk voltak mĂĄr, mint egy-egy fehĂ©r madĂĄr. Hirtelen felröppentek a szĂĄn ĂștjĂĄbĂłl, a szĂĄn megĂĄllt, s a bakon ĂŒlĆ alak felemelkedett. BundĂĄja, sapkĂĄja csupa hĂł volt; Kay csak most lĂĄtta, hogy asszonyfĂ©le, ragyogĂł fehĂ©r testƱ, karcsĂș, sudĂĄr teremtĂ©s: a HĂłkirĂĄlynĆ maga.
« Nous avons Ă©tĂ©-bon train, dit-elle. MalgrĂ© cela, je vois que tu vas geler, mon ami Kay. Viens donc te mettre sous mes fourrures de peaux dâours. »
Elle le prit, le plaça Ă cĂŽtĂ© dâelle, rabattit sur lui son manteau. Elle avait beau parler de ses peaux dâours, Kay crut sâenfoncer dans une masse de neige.
â JĂł darab utat megtettĂŒnk! â szĂłlalt meg a HĂłkirĂĄlynĆ. â De Ășgy lĂĄtom, fĂĄzol. BĂșjj bele a medvebundĂĄmba! â Maga mellĂ© ĂŒltette Kayt a szĂĄn bakjĂĄra, beletakargatta a bundĂĄjĂĄba, s a fiĂș Ășgy Ă©rezte, mintha nyakig sĂŒppedt volna a hĂłba.
« As-tu encore froid ? » dit-elle. Elle lâembrassa sur le front.
â FĂĄzol mĂ©g? â kĂ©rdezte tĆle a HĂłkirĂĄlynĆ, Ă©s homlokon csĂłkolta.
Le baiser Ă©tait plus froid que glace, et lui pĂ©nĂ©tra jusquâau cĆur qui Ă©tait dĂ©jĂ Ă moitiĂ© glacĂ©. Il se sentit sur le point de rendre lâĂąme. Mais ce ne fut que la sensation dâun instant. Il se trouva ensuite tout rĂ©confortĂ© et nâĂ©prouva plus aucun frisson.
Hideg volt a csĂłkja, jĂ©gnĂ©l is hidegebb. Kaynak egyenesen a szĂvĂ©re szaladt a jeges lehelet, s mĂ©g kemĂ©nyebbre fagyasztotta fĂ©lig jĂ©ggĂ© vĂĄlt szĂvĂ©t. Egy pillanatra Ășgy Ă©rezte, hogy meghal, de aztĂĄn jĂłlesĆ Ă©rzĂ©s fogta el; s nem is Ă©rezte a metszĆ hideget.
« Mon traĂźneau ! dit-il ; nâoublie pas mon traĂźneau ! » Câest Ă quoi il avait pensĂ© dâabord en revenant Ă lui. Une des poules blanches qui voltigeaient dans lâair fut attelĂ©e au traĂźneau de lâenfant ; elle suivit sans peine le grand traĂźneau qui continua sa course.
â A szĂĄnkĂłm! Ne felejtsd el a kis szĂĄnkĂłmat! â kapott Ă©szbe, amikor magĂĄhoz tĂ©rt. A szĂĄnkĂłba befogtak egy fehĂ©r hĂłpehely madarat, s az sebesen röpĂŒlt vele a nagy fehĂ©r szĂĄn nyomĂĄban.
La Reine des Neiges donna Ă Kay un second baiser. Il nâeut plus alors le moindre souvenir pour la petite Gerda, pour la grandâmĂšre ni pour les siens.
A HĂłkirĂĄlynĆ Ășjra megcsĂłkolta Kayt, s az akkor egyszerre elfelejtette a kis GerdĂĄt, nagyanyjĂĄt, s mindent, amit otthon hagyott.
« Maintenant je ne tâembrasserai plus, dit-elle, car un nouveau baiser serait ta mort. »
â Most mĂĄr nem csĂłkollak meg többet! â mondta a HĂłkirĂĄlynĆ. â Mert mĂ©g megfagynĂĄl.
Kay la regarda en face, lâĂ©clatante souveraine ! Quâelle Ă©tait belle ! On ne pouvait imaginer un visage plus gracieux et plus sĂ©duisant. Elle ne lui parut plus formĂ©e de glace comme lâa premiĂšre fois quâil lâavait vue devant la fenĂȘtre de la mansarde et quâelle lui avait fait un signe amical.
Kay felnĂ©zett rĂĄ; olyan szĂ©p volt! Mintha most nem is jĂ©gbĆl lett volna az arca, mint akkor, amikor az ablakbĂłl beintett hozzĂĄ; tökĂ©letes lĂ©nynek lĂĄtta, s egy cseppet sem fĂ©lt tĆle.
Elle ne lui inspirait aucune crainte. Il lui raconta quâil connaissait le calcul de tĂȘte et mĂȘme par fractions, et quâil savait le nombre juste des habitants et des lieues carrĂ©es du pays. La Reine souriait en lâĂ©coutant. Kay se dit que ce nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas assez de ces connaissances dont il Ă©tait si fier. Il regarda dans le vaste espace des airs, il se vit emportĂ© avec elle vers les nuages noirs. La tempĂȘte sifflait, hurlait : câĂ©tait une mĂ©lodie sauvage comme celle des antiques chants de combat.
Eldicsekedett neki, hogy milyen jĂł fejszĂĄmolĂł, mĂ©g törtekkel is tud fejben osztani, szorozni; tudja, hĂĄny nĂ©gyzetmĂ©rföld az orszĂĄg terĂŒlete, s hĂĄny lakosa van. A HĂłkirĂĄlynĆ csak nĂ©zte Ă©s mosolygott. Kaynak egyszerre Ășgy rĂ©mlett, hogy nagyon keveset tud, s fölnĂ©zett a vĂ©gtelen, magas Ă©gre. A HĂłkirĂĄlynĆ akkor felkapta Ă©s vitte, röpĂtette a nagy, fekete felhĆk közĂ©. Vihar zĂșgott-tombolt körĂŒlöttĂŒk, Ășgy zengett, mintha rĂ©gi-rĂ©gi dalokat Ă©nekelt volna.
Ils passĂšrent par-dessus les bois, les lacs, la mer et les continents. Ils entendirent au-dessous dâeux hurler les loups, souffler les ouragans, rouler les avalanches. Au-dessus volaient les corneilles aux cris discordants. Mais plus loin brillait la lune dans sa splendide clartĂ©. Kay admirait les beautĂ©s de la longue nuit dâhiver. Le jour venu, il sâendormit aux pieds de la Reine des Neiges.
ErdĆk Ă©s tavak, tengerek Ă©s szĂĄrazföldek fölött repĂŒltek, mĂ©lyen alattuk orkĂĄn bömbölt, farkasok ĂŒvöltöttek, hĂł sziporkĂĄzott, felettĂŒk pedig nagy hangĂș, fekete varjak szĂĄlltak csĂșnya kĂĄrogĂĄssal. De a magasban tisztĂĄn fĂ©nylett a hold nagy tĂĄnyĂ©rja, s azt nĂ©zte Kay a hosszĂș, hosszĂș tĂ©li Ă©jszakĂĄban, mindig csak a holdat; nappal a HĂłkirĂĄlynĆ lĂĄba elĆtt fekĂŒdt, Ă©s mĂ©lyen aludt.
TroisiĂšme histoire. Le jardin de la femme qui savait faire des enchantements
Harmadik mese, a varĂĄzslĂłasszony virĂĄgoskertjĂ©rĆl
Que devint la petite Gerda lorsquâelle ne vit pas revenir son camarade Kay ?
Ugyan mi történt a kis Gerdåval, amikor pajtåsåt hiåba vårta vissza a szånkózåsból?
oĂč pouvait-il ĂȘtre restĂ© ? Personne nâen savait rien ; personne nâavait vu par oĂč il Ă©tait passĂ©. Un gamin seulement raconta quâil lâavait vu attacher son traĂźneau Ă un autre, un trĂšs grand, qui Ă©tait sorti de la ville.
Hol lehet Kay? â senki sem tudta. A fiĂșk csak annyit tudtak rĂłla mondani, hogy egy pompĂĄs fehĂ©r szĂĄnhoz kötötte kis szĂĄnkĂłjĂĄt; befordultak a legközelebbi utcĂĄba, aztĂĄn eltƱntek a vĂĄros kapujĂĄn.
Personne depuis ne lâavait aperçu. Bien des larmes furent versĂ©es Ă cause de lui. La petite Gerda pleura plus que tous.
« Il est mort, disait-elle ; il se sera noyĂ© dans la riviĂšre qui coule prĂšs de lâĂ©cole. »
Et elle recommençait Ă sangloter. Oh ! que les journĂ©es dâhiver lui semblĂšrent longues et sombres !
Nem tudta senki, hovĂĄ röpĂtette Kayt a szĂĄn, sok könnyet ejtettek Ă©rte, a kis Gerda sokĂĄig siratta. KĂ©sĆbb hĂre futott, hogy Kay meghalt, belefulladt a vĂĄrosszĂ©len kanyargĂł folyĂłba. Milyen hosszĂș Ă©s sötĂ©t tĂ©li napok voltak azok!
Enfin le printemps revint, ramenant le soleil et la joie ; mais Gerda ne se consolait point.
AztĂĄn meleg napsĂŒtĂ©sĂ©vel egyszer csak beköszöntött a tavasz.
« Kay est mort, disait-elle encore, il est parti pour toujours.
â Kay elment Ă©s meghalt! â panaszolta el a napfĂ©nynek Gerda.
â Je ne crois pas, rĂ©pondit le rayon de soleil.
â Nem hiszem el! â felelte a napfĂ©ny.
â Il est mort : je ne le verrai plus ! dit-elle aux hirondelles.
â Elment Ă©s meghalt! â kiĂĄltotta Gerda a fecskĂ©knek.
â Nous nâen croyons rien, » rĂ©pliquĂšrent celles-ci.
Ă la fin, Gerda elle-mĂȘme ne le crut plus.
â Nem hisszĂŒk el! â csiviteltĂ©k a fecskĂ©k, s vĂ©gĂŒl mĂĄr a kis Gerda sem hitte el a szomorĂș hĂrt.
« Je vais mettre mes souliers rouges tout neufs, se dit-elle un matin, ceux que Kay nâa jamais vus, et jâirai trouver la riviĂšre et lui demander si elle sait ce quâil est devenu. »
â FelhĂșzom az Ășj piros cipĆmet! â mondta egyik reggel. â Azt, amit mĂ©g nem lĂĄtott Kay. AztĂĄn elmegyek a folyĂłhoz, Ă©s azt kĂ©rdem meg felĆle.
Il Ă©tait de trĂšs-bonne heure. Elle donna un baiser Ă la vieille grandâmĂšre qui dormait encore, et elle mit ses souliers rouges.
Puis elle partit toute seule passa la porte de la ville et arriva au bord de la riviĂšre.
Kora reggel volt; Gerda megcsĂłkolta az alvĂł nagyanyjĂĄt, felhĂșzta az Ășj piros cipĆjĂ©t, Ă©s nekivĂĄgott egymaga az Ăștnak; a vĂĄros kapujĂĄn ĂĄt a folyĂłhoz ment.
« Est-il vrai, lui dit-elle, que tu mâas pris mon ami Kay ? Je veux bien te donner mes jolis souliers de maroquin rouge si tu veux me le rendre. »
â Igazâe, hogy te vetted el az Ă©n jĂĄtszĂłpajtĂĄsomat? â kiĂĄltotta oda a vĂznek. â Neked ajĂĄndĂ©kozom a szĂ©p piros cipĆmet, ha visszaadod.
Il lui parut que les vagues lui rĂ©pondaient par un balancement singulier. Elle prit ses beaux souliers quâelle aimait par-dessus tout et les lança dans lâeau. Mais elle nâĂ©tait pas bien forte, la petite Gerda ; ils tombĂšrent prĂšs de la rive, et les petites vagues les repoussĂšrent Ă terre. Elle aurait pu voir par lĂ que la riviĂšre ne voulait pas garder ce prĂ©sent, parce quâelle nâavait pas le petit Kay Ă lui rendre en Ă©change.
Ăgy lĂĄtta, mintha a hullĂĄmok biztatĂłan intenĂ©nek felĂ©je. Akkor lehĂșzta legfĂ©ltettebb kincsĂ©t, az Ășj piros cipĆjĂ©t, s beledobta a folyĂłba, de nem tudta messzire hajĂtani, hĂĄt a hullĂĄmok visszasodortĂĄk a partra, mintha a folyĂł nem fogadnĂĄ el Gerda nagy ĂĄldozatĂĄt, mert cserĂ©ben Ășgysem tudja visszaadni Kayt.
Mais Gerda crut quâelle nâavait pas jetĂ© les souliers assez loin du bord ; elle sâavisa donc de monter sur un bateau qui se trouvait lĂ au milieu des joncs. Elle alla jusquâĂ lâextrĂȘme bout du bateau, et de lĂ lança de nouveau ses souliers Ă lâeau. La barque nâĂ©tait pas attachĂ©e au rivage.
De Gerda azt gondolta, az a baj, hogy nem tudta elĂ©g messzire dobni a piros cipĆt, ezĂ©rt beĂŒlt egy csĂłnakba, amely ott rengett a nĂĄdasban, kiĂŒlt a szĂ©lĂ©re, s onnan hajĂtotta a vĂzbe. Hanem a csĂłnak nem volt kikötve, s a kislĂĄny elsĆ mozdulatĂĄra megindult a vĂzen lefelĂ©.
Par le mouvement que lui imprima Gerda, elle sâĂ©loigna du bord. La fillette sâen aperçut et courut pour sauter dehors ; mais lorsquâelle revint Ă lâautre bout, il y avait dĂ©jĂ la distance de trois pieds entre la terre et le bateau. Le bateau se mit Ă descendre la riviĂšre.
Amikor Gerda Ă©szrevette, ki akart szĂĄllni belĆle, csakhogy a csĂłnak mĂĄr messze volt a parttĂłl, röpĂŒlt lefelĂ© a folyĂłn kis utasĂĄval.
Gerda, saisie de frayeur, commença Ă pleurer. Personne ne lâentendit, exceptĂ© les moineaux ; mais ils ne pouvaient pas la rapporter Ă terre. Cependant, comme pour la consoler, ils volaient le long de la rive et criaient : « Her ere vi ! her ere vi ! ».
A kis Gerda sĂrva fakadt ijedtĂ©ben, de nem hallotta meg senki a sĂrĂĄsĂĄt, csak a verebek, azok meg nem tudtak segĂteni rajta, csak kĂsĂ©rtĂ©k a csĂłnakot, Ă©s vigasztalĂłan csiripeltĂ©k magasbĂłl:
â Itt vagyunk! Itt vagyunk! â
La nacelle suivait toujours le cours de lâeau. Gerda avait cessĂ© de pleurer et se tenait tranquille. Elle nâavait aux pieds que ses bas. Les petits souliers rouges flottaient aussi sur la riviĂšre, mais ils ne pouvaient atteindre la barque qui glissait plus vite quâeux.
A csĂłnakot sebesen sodorta az ĂĄr, a kis Gerda csöndesen kuporgott a sarkĂĄban, csak harisnya volt a lĂĄbĂĄn; piros cipĆje ott bukdĂĄcsolt a csĂłnak nyomĂĄban, de nem Ă©rhette utol, mert azt gyorsabban röpĂtettĂ©k a hullĂĄmok.
Sur les deux rives poussaient de vieux arbres, de belles fleurs, du gazon touffu oĂč paissaient des moutons ; câĂ©tait un beau spectacle. Mais on nâapercevait pas un ĂȘtre humain.
Szép tåjak vonultak el mellette mindkét parton, pompåzó virågok, öreg fåk, lankås domboldalak, ahol tehenek meg birkåk legeltek, de embert nem låtott sehol.
« Peut-ĂȘtre, pensa Gerda, la riviĂšre me mĂšne-t-elle auprĂšs du petit Kay. » Cette pensĂ©e dissipa son chagrin. Elle se leva et regarda longtemps le beau paysage verdoyant.
â TalĂĄn Ă©ppen Kayhoz visz a folyĂł â remĂ©nykedett a kis Gerda, s felderĂŒlt a kedve. FelĂĄllt a csĂłnakban, Ă©s ĂłrĂĄk hosszat nĂ©zte a zöldellĆ partokat;
Elle arriva enfin devant un grand verger tout plantĂ© de cerisiers. Il y avait lĂ une Ă©trange maisonnette dont les fenĂȘtres avaient des carreaux rouges, bleus et jaunes, et dont le toit Ă©tait de chaume. Sur le seuil se tenaient deux soldats de bois qui prĂ©sentaient les armes aux gens qui passaient.
aztĂĄn egy nagy cseresznyĂ©skert felĂ© közeledett a csĂłnak, a kertben kicsi hĂĄz ĂĄllt, szalmatetĆs, de ablakaiban kĂŒlönös kĂ©k meg piros ĂŒveg tĂŒndökölt, elĆtte pedig kĂ©t fakatona Ćrködött, s tisztelgett a fegyverĂ©vel a folyĂł minden utasĂĄnak.
Gerda les appela Ă son secours : elle les croyait vivants. Naturellement, ils ne bougĂšrent pas. Cependant la barque approchait de la terre.
Gerda kiĂĄltott nekik, mert eleven katonĂĄknak gondolta Ćket; a fakatonĂĄk persze nem vĂĄlaszoltak. A kislĂĄny hamarosan közelebb Ă©rt hozzĂĄjuk, mert a hullĂĄmok a part felĂ© sodortĂĄk a csĂłnakot.
Gerda cria plus fort. Alors sortit de la maisonnette une vieille, vieille femme qui sâappuyait sur une bĂ©quille ; elle avait sur la tĂȘte un grand chapeau de paille enguirlandĂ© des plus belles fleurs.
Gerda mĂ©g nagyobbat kiĂĄltott nekik, mire egy öreg, öreg asszony sĂĄntikĂĄlt elĆ kampĂłsbotjĂĄra tĂĄmaszkodva a hĂĄzacskĂĄbĂłl. Nagy szĂ©lƱ kerti kalap volt a fejĂ©n, telefestve szebbnĂ©l szebb virĂĄgokkal.
« Pauvre petite, dit-elle, comment es-tu arrivĂ©e ainsi sur le grand fleuve rapide ? Comment as-tu Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e si loin Ă travers le monde ? » Et la bonne vieille entra dans lâeau ; avec sa bĂ©quille elle atteignit la barque, lâattira sur le bord, et enleva la petite Gerda.
â SzegĂ©ny gyermek! â mondta szĂĄnakozva az öregasszony. â Hogy kerĂŒltĂ©l a sebes folyĂł sodrĂĄba, amely ilyen messzire röpĂtett? â Azzal belegĂĄzolt a vĂzbe, kampĂłsbotjĂĄval kicsĂĄklyĂĄzta a csĂłnakot a partra, Ă©s kiemelte belĆle a kis GerdĂĄt.
Lâenfant, lorsquâelle eut de nouveau les pieds sur la terre, se rĂ©jouit fort ; toutefois elle avait quelque frayeur de lâĂ©trange vieille femme.
A kislĂĄny örĂŒlt, hogy szilĂĄrd földet Ă©rzett a lĂĄba alatt, de fĂ©lt is egy kicsit az ismeretlen öregasszonytĂłl.
« Raconte-moi, dit-celle-ci, qui tu es et dâoĂč tu viens ? »
â Gyere hĂĄt, Ă©s mondd meg, ki vagy, Ă©s hogy vetĆdtĂ©l ide? â biztatta az a kislĂĄnyt.